L'horreur s'est emparée de moi à cause des méchants qui abandonnent ta loi.

Le plus horrible

De toutes les choses horribles dans l'univers, la méchanceté est la plus horrible.

I. C'est très révoltant pour notre sens du beau. L'élément esthétique existe à un degré plus ou moins grand dans tous les esprits moraux. Et le Créateur y a pourvu en inondant l'univers de beauté. Le hideux et le laid le choquent d'une douleur inexprimable, mais qu'y a-t-il de si incongru, de si horrible que de voir des créatures chétives se rebeller contre le puissant Créateur ?

II. C'est très révoltant pour notre sens du raisonnable. Quoi de plus raisonnable que le plus grand Être à révérer le plus, le plus bon Être le plus remercié, le meilleur Être le plus adoré ? Pourtant la méchanceté est en antagonisme à tout cela, c'est un outrage à tous les principes de la bienséance morale.

III. C'est très révoltant pour notre sens du bienveillant. Dans tous les esprits moraux, le Créateur bienveillant a implanté le désir du bien-être de soi et des autres. Mais la méchanceté le frappe droit, il respire la misère à tous. ( homéliste. )

La folie d'abandonner la loi divine

« Les méchants qui abandonnent ta loi. » Les hommes sont comme des enfants de quatre ans qui, descendant au bord de la mer, et y trouvant un bateau avec ses divers appareils, pensent qu'ils vont s'essayer à la navigation. C'était la coutume de leurs aînés d'avoir, comme moyen de navigation des bateaux, des voiles et des rames et une barre, avec un gouvernail attaché ; mais ces enfants disent : « Ne soyons pas liés aux idées de nos pères.

» Et ainsi, avec force et grand voile, ils hissèrent le mât et les voiles par-dessus bord, jetèrent les rames, et, détachant la barque, ils y montèrent. Et puis, en riant et en disant : « Maintenant, pour un voyage de la dernière mode », ils s'élancent, et une fois le bateau libéré, la marée l'emporte, et comme il n'y a rien pour la diriger, elle tourne en rond, ou dériver dans telle ou telle direction, au gré des vagues.

Et quand ils sont loin de la terre, et que la nuit tombe, et que la mer commence à devenir agitée, alors, sans voiles, sans rames, sans gouvernail, et sans la capacité de diriger le bateau, avec leurs petites paumes ils essaient, sur le côté, pour pagayer son dos. Mais que peuvent faire ces enfants pour pagayer sur ce bateau magistral avec le vent et la marée contre eux, et sans autre force que celle de leurs petites paumes ? Et pourtant ils sont puissants pour diriger ce bateau, comparé à des hommes qui dételent la foi et se débarrassent de ses espars, de ses rames, de ses moyens de navigation ordinaires, et disent : et des systèmes à notre manière. ( HW Beecher. )

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