Il soulage les orphelins.

L'orphelin soulagé

Le Seigneur «soulage les orphelins» -

I. En excitant la compassion des autres en leur nom. Le sentiment de sympathie est l'une des plus nobles affections de notre nature rationnelle. Être sans compassion pour les misérables et les impuissants est une forte indication d'une profonde dépravation morale. Que tous ne soient pas ainsi dépravés doit être dû à la bonté et à la grâce distinctives de Dieu.

1. Même parmi ceux qui sont encore dans un état non régénéré, nous en trouvons beaucoup qui sont facilement affectés par les calamités des autres, et qui écoutent avec avidité, ainsi qu'avec une profonde préoccupation, le récit du malheur.

2. Lorsque les chrétiens voient les autres autour d'eux dans la pauvreté et l'affliction, ils attribuent à une miséricorde imméritée le fait qu'ils ne se trouvent pas eux-mêmes dans des circonstances similaires, voire pires. Cette pensée émeut leur compassion.

II. En excitant la libéralité des autres envers leur soutien.

1. Même ceux qui sont étrangers à la puissance de sa grâce sont souvent conduits par un principe naturel de bienveillance, ou peut-être d'autosatisfaction, à abonder en aumônes. Mais plus particulièrement, le Seigneur dote beaucoup de ses propres serviteurs d'un esprit bon et libéral. Conscients qu'ils n'ont que ce qu'ils ont reçu, ils se considèrent comme des intendants tenus d'être fidèles. Ils s'efforcent donc d'honorer le Seigneur de leur richesse et des prémices de leur accroissement.

III. En incitant les autres à des efforts actifs en leur faveur.

IV. En rendant les efforts des autres, et spécialement de ses propres serviteurs, efficaces à cette fin.

V. Plus spécialement en les faisant connaître lui-même, et quelquefois en les plaçant dans des postes utiles et même éminents dans le monde. ( D. Dickson. )

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