Aux yeux de qui une personne vile est méprisée.

Deuxièmes appréciations morales

« Aux yeux de qui une personne vile est méprisée ; mais il honore ceux qui craignent le Seigneur. Alors c'est un homme de bonnes appréciations morales. Il ne respecte pas là où aucun respect n'est mérité. Il ne refuse pas le respect là où il est mérité. Un vieux puritain dit : « Nous devons être aussi honnêtes dans le respect que dans le paiement de nos factures. » Mais payons-les au bon trimestre. N'appelons pas l'ignoble honorable parce qu'il est vêtu de pourpre et de fin lin et qu'il se promène chaque jour somptueusement.

Et ne tenons pas pour vil l'homme honorable parce que son équipage est pauvre et sa noblesse est vêtue de haillons. Appelons la méchanceté vil partout où nous la trouvons, et estimons la noblesse comme noble sous quelque forme qu'elle puisse apparaître. C'est une des grandes caractéristiques de l'ami de Dieu ; à qui le sucré est doux et l'aigre-doux ; le mal est le mal et le bien est le bien. Rien n'est autorisé à interférer avec la justesse et la sobriété de son jugement, et aucune jonglerie verbale n'est autorisée à détruire la salubrité de son vocabulaire discriminant. Il connaît le superlatif, et adore ça ! « Quant aux saints qui sont sur la terre, ce sont les excellents en qui sont tous mes délices. » ( JH Jowett, MA )

Le respect du croyant pour ceux qui craignent Dieu

Lorsqu'on demanda à M. Fox s'il se souvenait d'un si pauvre serviteur de Dieu qui avait reçu du secours de lui en temps de trouble, il répondit : « Je me souviens bien de lui ; Je vous le dis, j'oublie les seigneurs et les dames de s'en souvenir. ( Jean Trapp. )

Celui qui jure sur son propre mal et ne change pas .

L'obligation de prêter serment

Parmi les devoirs mentionnés dans ce Psaume, nous trouvons celui de la constance et de la fidélité à tenir ces promesses que nous avons confirmées par un serment. Parce que la plus grande tentation de rompre les serments vient de la crainte d'un dommage temporel ou de la perspective d'un avantage matériel, c'est pourquoi il est dit : « Celui qui jure pour son propre tort et ne change pas.

I. Dans quels cas un serment oblige. Aucun serment ne peut obliger à ce qui est impossible ; ou à ce qui est illégal ; car la justice exige que nous n'envahions pas les droits et privilèges des autres hommes. Les serments contraires à la charité ou à la miséricorde ou à l'humanité sont nuls. Aucun serment ne peut obliger quand il fait obstacle à un plus grand bien. Et si la chose était purement indifférente ? Il ne peut y avoir ici aucune occasion de difficulté, si ce n'est que la question n'a pas non plus d'importance.

Il est sans aucun doute coupable d'une grande irrévérence envers Dieu, qui citera son nom pour une bagatelle. Si la matière du serment est de nature à faire douter qu'il soit légal ou non, dans ce cas, il ferait mieux de l'accomplir. Il y a des cas relatifs à la personne qui jure. Ici, chaque fois que nous déterminerons qu'un serment ne lie pas, ce sera faute de la bonne compréhension de la personne qu'elle en a fait un. Un homme peut ne pas savoir ce qu'est un serment ; ou il peut jurer lorsqu'il est affecté par la colère, ou par la boisson, ou par la peur ; ou par toute autre passion ; ou si un homme jure de sauver sa vie, comme des voleurs.

II. En quel sens un serment doit être prêté. Il faut prendre le sens qui convient le mieux aux hommes d'affaires dont il s'agit. Nous ne pouvons pas précisément, sans limitation, accepter le sens du jureur, ou de l'imposant, ou celui que les paroles du serment porteront. Le jurant peut équivoquer, ou utiliser des réserves mentales. Et si un homme jure et n'a pas l'intention de jurer ? Il faut toujours quelque chose d'intention à un serment. Ce serait une excuse frivole pour un homme de dire qu'il avait l'intention de jurer, mais n'avait pas l'intention d'être obligé.

III. Comme l'obligation de prêter serment est grande. C'est une invocation solennelle de Dieu pour témoigner de ce que nous disons, par sa faveur et sa miséricorde envers nous, si cela est vrai ; ou par sa vengeance sur nous si elle est fausse. C'est un grand avantage et privilège que Dieu nous accorde, en ce qu'il nous donne la permission, pour des causes urgentes et sérieuses, d'utiliser son nom glorieux comme sceau pour confirmer la vérité de ce que nous approuvons.

Si donc nous en prenons pour affirmer un mensonge, nous sommes excessivement ingrats, nous falsifions ce sceau, nous profanons ce nom affreux, nous appliquons ce qui est le plus sacré au pire des usages. .. Pour ces causes et d'autres semblables, un serment a généralement été considéré comme une assurance et une confirmation suffisantes de la vérité de toute affaire. Celui qui considère sérieusement ce qu'est un serment ne peut certainement pas croire qu'un homme soit au-dessus de l'obligation de celui-ci. Et comme aucun homme ne peut être trop grand pour une telle obligation lui-même, de même il ne peut pas non plus s'en passer chez les autres. ( Henry Hellier, MA )

Immuable dans l'alliance

« Celui qui jure sur son propre mal et ne change pas. » Alors il est immuable dans l'alliance. Sa parole est son lien. Il est fiable. Quand il promet, il rachète. Et il le fait même pour son propre mal ! Si cela nécessite une saignée, il la rachète quand même. Il est « fidèle jusqu'à la mort ». Il est extrêmement cohérent, cohérent non pas dans le sens de ne jamais changer d'opinion, mais dans le sens plus large de ne jamais altérer sa loyauté envers la vérité et sa relation avec Dieu. Sa parole est une tour dans laquelle les faibles et les sans défense ont une forte défense. ( JH Jowett, MA )

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