Tu es Celui qui m'a fait sortir de l'utérus.

La reconnaissance par David de la bonté de Dieu

1. Il prend note des miséricordes communes. Des miséricordes auxquelles la plupart des hommes participent. Venir sains et saufs dans le monde, et y être persuadé et soutenu, ce sont des choses que la plupart des hommes leur ont attribuées et daignées. Mais il y en a très peu qui sont sensibles aux miséricordes communes,, telle est la corruption de notre nature et notre basse ingratitude.

2. Il reconnaît les anciennes miséricordes. Il se souvient de ces miséricordes qu'un autre aurait oubliées. Les miséricordes de sa petite enfance et de son enfance et de ses jeunes années. Nous devons nous souvenir à la fois des miséricordes temporelles et spirituelles.

3. Il se souvient des miséricordes primitives ou originelles. Ces miséricordes qu'il eut d'abord, au tout début ou au tout début de sa vie, lorsqu'il vint pour la première fois dans le monde, et étaient également le fondement et le fondement de tout le reste. C'est des miséricordes comme des jugements, l'un fait place à l'autre, et le premier est d'autant plus considérable qu'il induit et amène le reste.

4. Il prend note des miséricordes constantes. Celles qui lui furent continuées depuis le premier instant de son être jusqu'à maintenant, tout au long de sa vie jusqu'à présent. Il remarque la bonté de Dieu envers lui dans toute sa latitude et toute son étendue. Voir maintenant la spécification des différents détails.

(1) Les bénédictions de l'utérus, lors de sa naissance et de sa première venue au monde.

(2) Les bénédictions du sein, dans sa pépinière et première sustentation au monde.

(3) La bénédiction du berceau, dans la garde tutélaire de son orphelinat et de sa désolation.

(4) Les bénédictions de l'alliance, dans l'intérêt continu et mutuel qu'il avait pour Dieu et Dieu en lui. ( T. Horton, DD )

Tu m'as fait espérer quand j'étais sur les seins de ma mère. --

Sur la nature et l'influence de l'espérance

À un esprit contemplatif, rien ne suggérera peut-être des incitations plus puissantes pour adorer la sagesse et la bonté de Dieu qu'une considération distincte des nombreuses facultés, passions et propensions dont une créature humaine est dotée. Exposé à divers maux; entouré de multiples infirmités ; soumis à la douleur et au travail, à la pauvreté, à la maladie et à la mort, nous pourrions bientôt ressentir la vie comme un fardeau à moins qu'il n'y ait un principe omniprésent qui semble nous relier à l'avenir et nous demande d'oublier nos calamités passées et nos peines présentes dans les perspectives brillantes qui sont à venir. Ainsi, par la bonté de Dieu, nous possédons tous cette passion durable et universelle, l'Espérance. Considérons maintenant...

I. Sa nature et son influence. Elle entre largement dans le système de bonheur de tout homme, qu'il soit prospère ou affligé. C'est le ressort de la conduite des hommes, la fin de leur vie. Il maintient son âme vivante en lui, revigore ses facultés, purifie ses passions et dirige les efforts de son esprit et de son corps vers leurs propres objets.

II. Par quels principes le réglementer. Une passion si générale, et qui a une telle influence sur la somme de la vie, ne saurait être trop soigneusement réglée ni disciplinée à ses propres objets. En cela, comme dans la plupart des autres cas de devoir moral et religieux, la folie et le danger des extrêmes doivent être évités. Le juste milieu, que nous devrions tous nous efforcer d'atteindre à l'occasion actuelle, est également éloigné des attentes stupides et extravagantes, de l'indifférence paresseuse et du découragement impuissant, ou du calme mort de l'insensibilité.

L'un est susceptible de conduire à toutes sortes d'excès et de finir dans la misère et la déception ; l'autre nous disqualifie pour remplir les devoirs de la vie, et est, en fait, la destruction ou la subversion de toute vertu.

III. Les objets vers lesquels il doit être dirigé. Ceux-ci doivent être trouvés dans le monde futur béni. ( J. Hewlett, BD )

Le sens de l'espoir comme instinct de l'âme

Le texte est une figure forte destinée à exprimer l'idée que l'espoir est un sentiment inné de l'âme. Le corps, il est vrai, peut exister sans l'œil, mais dans un état très incomplet. Et il y a des âmes émaciées, des âmes aux sens endormis et aux facultés brisées. Mais l'espérance est pourtant un instinct qui garde toujours le visage de l'âme vers l'avenir. Maintenant, cet instinct...

I. Implique la bonté de Dieu dans la constitution de notre nature. Car c'est l'une des principales bénédictions de l'humanité.

1. C'est l'une des impulsions les plus puissantes à l'action.

2. C'est l'un des principaux éléments de soutien en procès. L'espoir nous soutient sous la charge ; nous donne un ancrage stable au milieu des déferlantes les plus féroces de la tempête.

3. C'est une source de joie. Les joies du souvenir et les plaisirs de l'heure qui passe ne sont pas comparables aux joies de l'espérance.

II. Suggère un état futur d'existence. Cela ne prouve peut-être pas une telle existence, mais cela fait beaucoup dans cette direction. Pour--

1. L' analogie le soutient. Tous nos sens et tous nos appétits y sont pourvus : lumière pour l'œil, sons pour l'oreille, etc. Et ainsi de suite dans nos relations sociales.

2. La bonté divine conduit à y croire.

III. Signifie que le progrès dans la béatitude est la loi de notre être. L'espoir pointe non seulement vers l'avenir, mais vers le bien dans l'avenir.

IV. Montre l'adéquation du christianisme à la nature humaine. Pour--

1. Il révèle la béatitude éternelle ; et--

2. Fournit des moyens d'y parvenir qui sont à la fois pacifiants et purifiants pour l'âme.

V. Indique la congruence de la vie religieuse avec notre nature. Par conséquent, si nous étouffons cet espoir, minuit règne ; et le péché a tendance à faire cela. ( D. Thomas, DD )

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