L'illustrateur biblique
Psaume 25:2
Que je ne sois pas honteux.
Délivrance et orientation
Une confiance qui n'était pas justifiée par la délivrance couvrirait le visage de confusion. « Des espérances qui n'engendrent pas la honte » sont le trésor de celui dont l'espérance est en Jéhovah. Des ennemis sans nom menacent ; mais l'accent des pétitions dans la première section du Psaume est moins sur les ennemis que sur les péchés. Un seul cri de protection contre le premier est tout ce que le psalmiste prononce, puis sa prière se tourne rapidement vers des besoins plus profonds.
Dans la dernière section, les pétitions sont plus exclusivement pour la délivrance des ennemis. Si nécessaire qu'une telle évasion soit, elle est moins nécessaire que la connaissance des voies de Dieu, et l'homme dans le péril le plus extrême commande correctement ses désirs s'il demande la sainteté d'abord et la sécurité ensuite. Le cri du Psaume 25:2 repose sur la confiance noblement exprimée dans le Psaume 25:3 , dans lequel les verbes ne sont pas des optatifs, mais des futurs, déclarant une vérité certaine à réaliser dans l'expérience du Psalmiste, car elle est vraie pour tous ceux qui, comme lui, attendez-vous à Jéhovah.
La vraie prière est que l'individu s'abrite sous les larges plis du manteau qui couvre tous ceux qui prient. La double confiance envers les serviteurs de Jéhovah et les « traîtres sans cause » est le résumé de l'expérience humaine telle que lue par la foi. Le sens a beaucoup à apporter en contradiction, mais le dicton est néanmoins vrai ; seulement, sa vérité n'apparaît pas toujours dans le petit espace du cercle qui se situe entre le berceau et la tombe.
La prière pour la délivrance se glisse dans celle pour la direction, puisque ce dernier est le besoin le plus profond, et le premier sera à peine exaucé à moins que la volonté du suppliant n'offre docilement le second. L'âme élevée vers Jéhovah aspirera à connaître sa volonté et se soumettra à ses multiples enseignements. « Tes voies » et « Tes sentiers » signifient nécessairement ici les voies par lesquelles Jéhovah désire que le Psalmiste aille. « Dans ta vérité » est ambigu, à la fois quant à la préposition et quant au nom. La clause peut signifier la vérité de Dieu ( c'est-à-dire la fidélité)
comme son motif pour répondre à la prière, ou sa vérité ( c'est -à- dire la révélation objective)
comme le chemin des hommes. L'usage prédominant penche vers l'ancienne signification du nom, mais il reste encore la possibilité de considérer la fidélité de Dieu comme le chemin où le psalmiste veut être conduit, c'est- à- dire en faire l'expérience. L'appel au pardon atteint une note plus pathétique et, en tant que demande de bénédiction plus merveilleuse, saisit encore plus fermement la pensée de ce que Jéhovah est et a toujours été.
L'appel est fait à « Tes compassions et à tes bontés aimantes », comme appartenant à sa nature, et à leur exercice passé comme étant « depuis longtemps ». Ainsi enhardi, le psalmiste peut se retourner sur son propre passé, à la fois sur ses explosions de passion juvénile et de légèreté, qu'il appelle « échecs », comme manquant la cible ; et sur les maux les plus sombres de la virilité ultérieure, qu'il appelle « rébellions », et peut être sûr que Jéhovah pensera à lui « selon sa miséricorde » et « à cause de sa bonté ou de son amour ».
» La réalisation vivante de cette Miséricorde Éternelle, comme le ressort même des actions de Dieu, et comme exposant dans de nombreux actes anciens le modèle éternel de ses relations, permet à un homme de supporter la pensée de ses propres péchés. ( A. Maclaren, DD )