Sois ma forte tour, .. . car tu es mon rocher,

"Être. .. car tu es »

Cela semble une logique étrange, "Soyez. .. car tu es », et pourtant c'est la logique de la prière, et elle va très loin, en signalant à la fois ses limites et ses encouragements.

Si nous lisions ainsi : « Sois pour moi un rocher fort, pour une maison, une forteresse, car tu es mon rocher et ma forteresse », nous obtiendrions toute la force du parallélisme. Bien sûr, l'idée principale est celle du « Rocher » et la « Forteresse » n'est qu'une exposition d'une phase de la signification de cette métaphore.

I. ce qu'est Dieu. "Un rocher, une maison-forteresse." Quelle est la force de cette métaphore ?

1. L' être stable est la première pensée en lui, car il n'y a rien qui soit plus absolument le type de l'immuabilité et de la continuité inébranlable. Dieu l'Inchangeable s'élève, comme quelque falaise majestueuse, au pied de laquelle roule à jamais le flot de la vie humaine, et autour de laquelle se joignent les couches successives des feuilles de bien des étés.

2. Ensuite, à côté de cet être stable et de ses conséquences, il y a l'autre pensée qui est attachée à l'emblème dans l'Écriture, et c'est la défense. « Son lieu de défense sera les munitions de roches. » Lorsque les inondations sont terminées et que toute la plaine se dissout dans la boue, les habitants s'envolent vers les falaises. « Conduis-moi au rocher qui est plus haut que moi. »

3. Mais le Rocher est une défense d'une autre manière. Si un fugitif aux abois est arrêté et peut s'appuyer contre un rocher, il peut faire face à ses assaillants, s'assurer qu'aucun ennemi invisible ne se glisse derrière et ne donne un coup de poignard furtif et qu'il ne sera pas entouré sans le savoir.

II. notre plaidoyer auprès de Dieu, de ce qu'il est. « Sois pour moi un rocher. .. car tu es un rocher. N'est-ce pas illogique ? Non, remarquez ce petit mot « pour moi » : soyez pour moi ce que vous êtes en vous-même et ce que vous avez été pour toutes les générations. » Cela fait toute la différence. Ce n'est pas simplement « Sois ce que Tu es », bien que ce serait beaucoup, mais c'est « Qu'il en soit ainsi pour moi », et laissez- moi avoir tout ce qui est signifié dans ce grand Nom. Mais alors, au-delà de cela, permettez-moi de vous montrer comment cette prière nous suggère que toute vraie prière se maintiendra dans la Révélation de Dieu de ce qu'Il est.

III. l'appel à Dieu tiré de ce que nous l'avons pris pour nous. « Sois pour moi un rocher fort, car tu es mon rocher et ma forteresse. » Qu'est-ce que ça veut dire? Cela signifie que le suppliant a, par son propre acte de foi, pris Dieu pour sien ; qu'il s'est approprié la grande révélation divine et l'a fait sienne. Or, un homme par la foi enferme un peu de commun pour le sien.

Quand Dieu dit qu'il « a tant aimé le monde qu'il a donné le sien. .. Fils, devrais-je dire, il m'a aimé et s'est donné pour moi. Quand la grande révélation est faite qu'IL est le Rocher des Ages, ma foi dit : « Mon Rocher et ma Forteresse. Ayant dit cela, et l'ayant réclamé pour le mien, je peux alors me tourner vers lui et dire : « Sois pour moi ce que je t'ai pris pour être. ( A. Maclaren, DD )

A cause de ton nom, conduis-moi et guide-moi. --

Guidage divin et direction

Quelle chose impuissante et désespérée serait un navire lancé sur les profondeurs sans barre et sans pilote ; comment il serait entraîné par tous les courants, et ballotté par tous les vents et les vagues ; avec quelle rapidité il doit être poussé au milieu des hauts-fonds, ou précipité sur les rochers. L'homme n'est pas meilleur, lancé sur les flots de ce monde trouble. Sans un timonier divin, comment doit-il inévitablement être entraîné dans le danger et trahi dans la ruine, s'il suit son propre esprit, sa volonté et sa sagesse ! L'essence même de toute vie chrétienne est de marcher par la foi et non par la vue, et l'essence même de la sagesse divine chez l'homme instruit du ciel est de « faire confiance au Seigneur » de toutes ses forces, et de ne pas se fier à lui-même, non faire confiance à sa propre compréhension. Comme cette prière est donc appropriée pour nous tous.

I. la pétition. « Conduis-moi et guide-moi. » Ça implique--

1. Qu'un homme sent qu'il ne peut pas se guider.

2. Qu'il croit que Dieu s'interpose dans les affaires des hommes, et qu'il daigne guider et conduire tous ceux qui se confient en lui.

3. L' attente que Dieu nous dirige. Certains prient mais n'attendent jamais la réponse.

4. Et il doit y avoir une direction aussi bien qu'une direction.

II. le plaidoyer. Certains prétendent qu'ils font de leur mieux : mais ils ne le font pas. C'est le vrai plaidoyer : « À cause de ton nom », le caractère bienveillant de Dieu. C'est la prière d'un croyant. La providence, la parole et l'esprit de Dieu nous indiqueront clairement notre chemin. Adoptons chacun cette prière. ( Hugh Stowell. )

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