Tu domines la fureur de la mer : quand ses vagues s'élèvent, tu les calmes.

Le gouvernement divin des tumultueux

I. Il règne sur la mer matérielle. Comme le vieil océan devient parfois furieux, comme ses flots s'élèvent souvent comme des montagnes, rugissent comme des lions et se battent comme des démons ! Mais Dieu les gouverne. Il leur a fixé une limite. « Il tient les eaux dans le creux de sa main. »

II. Il règne sur la mer mentale. L'océan matériel n'est qu'un faible emblème des mers mentales, qui sont mille fois plus profondes, plus grandes et plus terribles.

1. Il y a la mer de la pensée. Dans chaque esprit individuel, les pensées s'élèvent et se brisent comme des vagues sur le rivage, et souvent elles sont des plus tumultueuses. Sur ce globe, il n'y a pas moins de douze cents millions de telles mers, et quelle est la population de ce globe par rapport à la population mentale de l'univers ? Il règne sur toutes ces mers, les règne toutes même dans leur état le plus déchaîné.

2. Il y a la mer de la passion. Comme les passions des hommes font souvent rage dans les individus, les communautés, les nations ! Quelle rage aussi les passions de l'enfer. Mais Dieu les gouverne tous. ( homéliste .)

Dieu gouvernant la tempête

I. Aucun de ceux qui ont vu la mer et les destructions qu'elle a causées ne peut manquer de se rendre compte de l'impuissance des hommes en présence de ces forces qui nous entourent. Les spectateurs ne pouvaient que s'étonner. La vie était en danger : elle a été sauvée au péril de sa vie. Tout honneur aux hommes qui ont appliqué leur connaissance des voies de la mer ; cela, avec leurs propres vies dans leurs mains, ils ont cherché à sauver, et ont réussi, aussi, à sauver, leurs camarades d'une tombe aqueuse.

II. La bonté de Dieu en retenant ces forces contre lesquelles nous sommes si impuissants. Il y a un point au-delà duquel ils ne peuvent pas aller. Certes, il existe des lois de contrôle. Si la mer, s'élevant sous l'influence du soleil et de la lune, atteint un point très élevé, elle est empêchée par d'autres forces d'aller plus loin. Mais d'où ces forces tirent-elles leur existence ? Pas dans le matériau lui-même. C'est l'œuvre de sa puissance.

« Il règne sur la fureur de la mer », etc. Ainsi nous découvrons l'ordre et le dessein dans toute la gamme des œuvres de Dieu ; si une force pousse vers le bas, d'autres poussent vers le haut ; si une force met en péril l'existence des hommes, une autre force la contrôle ; si dans une direction il y a danger, dans une autre direction les moyens de sécurité sont trouvés.

III. La tenure incertaine sur laquelle le bien matériel nous est garanti. Dans chaque combinaison, il y a des germes de destruction dans le matériau lui-même.

IV. Dieu est toujours présent dans les diverses conditions de notre vie. Peut-il être présent dans cette tempête ? A-t-il vu le danger de ceux qui risquaient leur vie ? Non, Il ne pouvait pas être là, est la conclusion hâtive de la plupart d'entre nous. Quand ses vagues nous submergent, peut-il être là ? La mer ne s'est-elle pas détachée de sa main ? Non; Il règne sur la mer déchaînée. Il y a une certaine mesure dans laquelle il peut s'éloigner de son cours ordinaire, mais alors il est autant sous contrôle que lorsque, avec sa surface lisse et vitreuse, il se dore au soleil d'été.

Et pourquoi? Parce que par Ses lois, Il est là. La force est sa force, que ce soit une tempête ou le calme. Est-ce qu'Il détruit donc ? Non; la destruction ne concerne que ce qui empiète sur la mer. Son objet est la santé, et la tempête est l'action de forces opposées rétablissant leur équilibre, réalisant des desseins d'habileté souveraine. Mais Dieu est là. Quelle consolation et quelle force ! ( HW Boucher .)

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