Orpa embrassa sa belle-mère ; mais Ruth s'est attachée à elle.

La défection d'Orpa

I. Les respects mondains sont de grands obstacles dans le cours de la piété. Le monde se garde de divertir la vérité ( Matthieu 22:5 ); il empêche de le recevoir.

II. Un cœur malsain peut, pendant un certain temps, faire un beau spectacle sur le chemin de Canaan, mais pourtant faire demi-tour à la fin, comme Orpa le fait ici. Et c'est en raison, d'abord, de certains mouvements de religion, qui les font en général les approuver ; tenant ceci, que c'est une bonne chose d'être religieux, et que personne ne peut trouver à redire à un homme pour cela. De plus, le travail de la Parole, émouvant le cœur en quelque sorte pour le divertir. Et, enfin, le désir de louange et d'estime des hommes : ceux-ci feront des cœurs creux pour s'installer quelque temps vers le ciel, mais ne pourront y entrer.

III. Ceux qui manquent de solidité envers Dieu pour la religion peuvent encore avoir en eux des parties par ailleurs louables. Car Orpa est louée pour une épouse aimable, ainsi que Ruth par Naomi, et pour une belle-fille aimable (verset 8); et elle montra une bonne humanité en cheminant avec sa belle-mère, oui, une bonne affection naturelle en pleurant ainsi au moment de la séparation. ( R. Bernhard. )

Orpa ; ou, le simple professeur

Un spectateur incapable de découvrir la différence entre Orpah et Ruth jusqu'à présent. La crise est arrivée. Tous deux avaient fait profession (verset 10). Ici, la différence apparaît.

I. Nous apprenons qu'il est possible de faire un long chemin vers le christianisme et de ne pas être chrétien. Naître, être éduqué et habiter dans des foyers chrétiens, ce sont de grandes bénédictions, mais ne constituent ni ne font un chrétien. Il ne suffira pas d'être presque, nous devons être tout à fait décidés pour le Christ. La tasse qui est presque saine ne retiendra pas l'eau. Le navire qui est presque entier ne résistera pas à la tempête. Les sentiments, les sentiments, la profession sont tous bons s'ils découlent d'une foi vivante en Jésus-Christ ; sans cela, ils sont pires que sans valeur.

II. Nous apprenons qu'il est possible de se tromper et de penser que tout va bien alors qu'en vérité tout va mal dans nos âmes. Il est difficilement possible qu'Orpa ait joué l'hypocrite conscient. Elle voulait dire ce qu'elle a fait quand elle est devenue prosélyte - n'a pas délibérément joué un rôle. Le sentiment et le sentiment (l'amour pour son mari) lui ont aveuglé les yeux. L'amour de Dieu, qu'elle croyait suprême dans son cœur, subordonné à l'amour de Moab.

C'est souvent le cas chez les hommes ; ce ne sont pas des hypocrites, ce sont des auto-trompeurs. L'éducation, les circonstances, la force des influences qui les entourent, produisent une religion émotionnelle qu'ils prennent pour une piété vitale. Ils entendent avec joie comme les « auditeurs du sol pierreux ».

III. Nous apprenons que notre religion ne nous profitera du tout que si elle se caractérise par la persévérance jusqu'au bout. Amélioration : notre profession est-elle une simple profession ou le fruit d'une foi vivante ? Amenés par les circonstances à la frontière entre la vie et la mort, sommes-nous arrêtés là ? La Bible regorge de tels exemples. Félix trembla ; Balaam a prophétisé ; Hérode entendit volontiers ; Judas était assis à la table sacramentelle avec notre Seigneur ! Quoi que nous fassions, nous ne devons pas nous arrêter avant la conversion ; si nous le faisons, nous périssons. ( Aubrey C. Price, BA )

Un bon mot pour Orpa

Les autres ne la blâmaient pas beaucoup, et nous, de notre côté, ne pouvons lui faire de reproche. Il est inutile de supposer qu'en retournant auprès de ses parents et en s'attachant aux tâches que lui offrait la maison de sa mère, elle se rendit coupable de mépriser la vérité et l'amour et de renoncer au meilleur. On peut raisonnablement l'imaginer témoigner désormais d'une plus haute moralité et affirmer la bonté de la religion hébraïque auprès de ses amis et connaissances.

Ruth va là où l'affection et le devoir la mènent ; mais pour Orpa aussi, on peut prétendre qu'elle recule par amour et par devoir. Elle n'est pas de celles qui disent : « Moab n'a rien fait pour moi ; Moab n'a aucun droit sur moi ; Je suis libre de quitter mon pays ; Je n'ai aucune dette envers mon peuple. Nous ne la prendrons pas pour une sorte d'égoïsme, de mondanité ou de rétrograde, cette femme moabite. Croyons plutôt qu'elle connaissait ceux à la maison qui avaient besoin de l'aide qu'elle pouvait donner, et qu'à la pensée du moindre risque pour elle-même se mêlait un des devoirs qu'elle avait envers les autres. ( RA Watson, MA )

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