Et le roi d'Israël dit à Josaphat : [Il y a] encore un homme, Michée, fils d'Imlah, par qui nous pouvons interroger l'Éternel ; mais je le hais ; car il ne prophétise pas du bien à mon sujet, mais du mal. Et Josaphat dit : Que le roi ne le dise pas.

Ver. 8. Il y a encore un homme. ] Même le roi Achab - aussi mauvais qu'il fût - tenait compte de ses prophètes, et pouvait rendre compte d'un qui manquait.

Mais je le déteste. ] Les malfaiteurs haïssent la lumière, parce qu'elle se tient à la lumière de leurs voies mauvaises, comme l'ange l'a fait sur la voie de Balaam pour son péché. Mais, Michée, ne pourriez-vous pas, pour éviter la haine d'Achab, vous mêler uniquement de vérités édentées, comme Balak avait demandé à Balaam de ne pas maudire ni bénir du tout ? Ne pouvez-vous pas prêcher le placentia ? Ne savez-vous pas que la vérité engendre la haine ?

Car il ne prophétise pas de bien à mon sujet. ] Oui, une fois qu'il l'a fait (si au moins c'était la même chose, comme Pellican le soutient), quand il vous a dit une fois de plus que les Syriens devaient être livrés entre vos mains. Cependant, il est très probable que Michée était ce prophète déguisé qui a apporté à Achab le message effrayant de mécontentement et de mort pour avoir renvoyé Benhadad, pour lequel il était depuis en prison, plongé dans la disgrâce.

Mais le mal. ] Achab était pas, comme Vespasien a dit être, patientissimus Veri, un plus prêt à entendre la vérité.

Et Josaphat dit : Que le roi ne le dise pas. ] C'était une réprimande trop froide, qui devrait toujours être chaude, mais pas brûlante.

un Quintilien.

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