Et d'attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité d' entre les morts, même Jésus, qui nous délivre de la colère à venir.

Ver. 10. Et attendre son Fils ] Ceci est épinglé comme un insigne sur la manche de chaque vrai croyant, qu'il attend et attend avec impatience la venue de Christ pour le jugement. L'ancien caractère du peuple de Dieu était qu'ils attendaient la consolation d'Israël, la première venue de Christ ; ainsi en est-il maintenant, l'attente sincère de sa seconde venue.

Ce qui nous a délivrés de la colère à venir ] C'est l'Etymon, la notation de son nom Jésus, un Sauveur. Le salut désigne proprement la partie privative du bonheur de l'homme, mais comprend aussi le positif. Le roi Alphonse, voyant un pauvre homme sortir sa bête d'un fossé, lui mit la main pour l'aider. N'est-ce pas plus que le Christ devrait s'abaisser si bas qu'il nous aide (qui étaient dans un état pire que les bêtes qui périssent) à sortir du fossé de la destruction ? On dit que le diable est ωρυομενος, un lion rugissant, mais notre consolation est que le Lion de la tribu de Juda est οο ρυομενος celui qui nous délivre de la colère à venir. Le Soleil de justice (comme dit Pelbartus, allégorisant l'alliance de Dieu signifiée par un arc-en-ciel) tombant dans un nuage de passion, est notre sécurité contre un déluge de damnation.

La colère à venir ] Il y a une colère présente que les hommes souffrent ; et qui connaît la puissance de cette colère ? Même selon la crainte d'un homme, ainsi est la colère de Dieu, Psaume 90:11 . Qu'un homme ne craigne jamais autant, il sera sûr d'en ressentir davantage, lorsque la colère de Dieu tombera sur lui. Un homme temporel peut imaginer des peurs immenses et terribles ; feu, épée, râteliers, plomb brûlant, poix bouillante, cloche en métal. Pourtant tout cela n'est que comme un feu peint à la colère à venir, cette éternité d'extrémité, que les personnes sans grâce ne pourront jamais éviter ou supporter.

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