Et il ordonna à un centenier de garder Paul, de lui laisser la liberté, et de n'interdire à aucun de ses amis de le servir ou de venir à lui.

Ver. 23. Et de lui laisser la liberté ] Cela montre que Félix lui-même a trouvé que c'était la méchanceté, plus que la matière, qui a poussé les Juifs à poursuivre. Et la même chose est peut-être suggérée dans le verset précédent, « ayant une connaissance plus parfaite de cette façon ; » c'est, comme certains le pensent, être bien au courant de leurs cours, et sachant que c'est leur pratique courante d'accuser des hommes innocents de simple méchanceté.

Mais pourquoi alors Félix n'a-t-il pas puni ces hommes malveillants et laissé partir Paul ? pourquoi est-il toujours prisonnier, quoique prisonnier libre, sous un gardien, ou avec quelque chaîne sur lui ? Oh, c'est une miséricorde d'avoir des juges modo velint quae possint, modo audeant quae sentant, afin qu'ils soient prêts à faire ce qu'ils peuvent, et osent faire ce qu'ils jugent bon de faire. (Cic. pro Milone.)

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