Commentaire complet de John Trapp
Apocalypse 16:6
Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire; car ils sont dignes.
Ver. 6. Car ils ont jeté ] Comme Minerius ce monstre, le cruel duc d'Alva, le sanglant Bonner, les Guise et autres champions du pape. Le duc d'Alva s'en vantait d'avoir fait périr 36.000 protestants ; mais ils ont été sauvés par la bonté de Dieu et par les prouesses de la reine Elizabeth, et maintenant ils sont sortis de sous l'autel, comme Apocalypse 16:7 . (Actes et lun. ; Camden.) un
Tu leur as donné du sang à boire] Comme Tomyris par Cyrus, les Parthes par Crassus, les Romains par ces Juifs qui criaient : « Que son sang soit sur nous », etc., comme nos lois le font par les prêtres et les jésuites, et ceux qui les reçoivent, poursuivant ceux qui sont des traîtres à l'État. L'affliction des yeux du roi de France, qui avait promis auparavant de voir brûler un des vrais serviteurs de Dieu ; la mort de Charles IX de France, auteur du massacre parisien, en saignant excessivement à diverses parties de son corps ; qui ne voit pas la juste main de Dieu sur eux ? Ce Charles, voyant les corps ensanglantés des protestants massacrés, dans cet exécrable massacre, et nourrissant son œil de ce spectacle affligeant, souffla ce discours sanglant, Quam bonus est odor hostis mortui !Comme l'odeur d'un ennemi tué est douce ! et peu de temps après il expira son âme maudite, Inter horribilium blasphemiarum diras, dit un historien, tantam sanguinis vim proieciens, etc., après que Bèze l'avait prévenu (mais en vain) par ce verset,
" Tu veto Hérode sanguinolente temps. "
Ainsi Julien, Attila, Félix de Wurtembourg, Henri III de France, poignardèrent dans la même chambre où lui, alors duc d'Anjou, avait organisé le massacre français. Que tes ennemis périssent donc, ô Seigneur.
" Talia quisque luat, qualia quisque facit ! "
« Que chacun soit payé selon ses actes.
a Voir le miroir ou le miroir à la fois pour les saints et les pécheurs, présenté par mon ami le plus aimant et le plus honoré, M. Sam. Clarke, pasteur et prédicateur de la parole à Bennett Fink, Londres ; à qui non seulement je rends grâce pour son aide dans cette publication, mais aussi toutes les Églises qui s'en tireront bien.