La troisième année de Cyrus, roi de Perse, une chose fut révélée à Daniel, dont le nom fut appelé Belteschatsar ; et la chose [était] vraie, mais le temps fixé [était] long : et il comprit la chose, et eut la compréhension de la vision.

Ver. 1. La troisième année de Cyrus, roi de Perse. ]. Tout ce chapitre n'est qu'une préface à la prophétie qui s'ensuit, ou prédiction visionnelle, enregistrée dans les deux chapitres suivants. Elle commence à la troisième année de l'empire de Cyrus, et atteint jusqu'au temps des Juifs ressuscités de la poussière de leur dispersion, disent certains ; jusqu'au bout du monde, disent d'autres, avec qui je suis d'accord.

Une chose a été révélée à Daniel. ] Qui maintenant doit être très vieux, mais à ces années-là (une centaine ou plus) s'est donné à comprendre et à rechercher les secrets divins. Plus quelqu'un connaît Dieu, plus il en saura encore. Moïse, nouveau venu de la montagne, crie à Dieu pour lui montrer sa gloire. David, ce gouffre de la sainte science, est souvent chez lui, Enseigne-moi tes statuts, &c.

Et la chose était vraie, ] -à- dire, en langage clair et approprié; non, comme des visions antérieures, figuratives et obscures.

Mais le temps fixé était long, ] scil., Jusqu'à ce que tout s'accomplisse, ce qui ne sera pas avant le jugement dernier.

Et il a compris la chose. ] Et ainsi était le mieux à même de le proposer à l'Église; car ce qu'un homme ne comprend pas lui-même, il ne peut pas bien et convenablement le transmettre aux autres.

Et avait compris la vision, ] scil., qui lui était donnée; car à moins que Dieu ne nous donne à la fois la vue et la lumière, nous ne percevons pas la doctrine céleste, et nous ne pouvons pas non plus le faire.

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