Qui enlèvera des pierres en sera blessé; [et] celui qui fend le bois en sera menacé.

Ver. 9. Celui qui enlève des pierres en sera blessé. ] Ainsi, celui qui essaie de desserrer et d'enlever les joints et les morceaux d'un gouvernement établi, il y a danger que, comme Samson, il soit écrasé dans la ruine. Ainsi l' un d'eux en donne le sens : celui qui s'apprête à écarter un dirigeant de sa place et à diviser un gouvernement établi qui est en lui-même unifié, entreprend une entreprise dangereuse.

Comme il entreprend un travail désespéré, telle sera sa récompense. C'est mal s'ingérer avec des outils tranchants, etc., dit un autre interprète. b Certains par « pierres » entendent ici des repères, qu'enlever était considéré comme un sacrilège chez les Romains, et digne de mort. c De quoi sont-ils coupables et dignes, alors, qui abrogent les bonnes vieilles lois d'un pays, ou les bonnes vieilles voies de Dieu, qui ont donné du repos à tant d'âmes ? Jer 6:16 Voir Trapp sur " Pro 26:27 "

Et celui qui fend du bois sera en danger de ce fait,] c'est-à-dire de casser ses outils, sinon ses tibias, surtout s'il y manque de rigueur. C'est dans le même sens avec les trois anciennes similitudes. Cyprien se sert de ce texte contre les schismatiques, le lisant ainsi : Scindens ligna periclitabitur in eo si exciderit ferrum, d Celui qui fend le bois sera ainsi mis en danger, si le fer tombe.

Jérôme par "bois" entend ici les hérétiques, comme étant infructueux et impropres à la construction de Dieu, et fait cette note dessus, Quamvis sit prudens et doctus vir, e &c. Bien qu'il soit un homme sage et instruit, qui avec l'épée de son discours coupe ce bois noueux, il en sera mis en danger, s'il n'est pas très prudent.

un Pemble.

b Granger.

c Dion. Halique.

d Essai. ad Quirinum., lib.

e Jérôme, au loc.

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