Toutes [les choses arrivent] pareilles à tous : [il y a] un événement pour les justes et pour les méchants ; aux bons et aux purs, et aux impurs; à celui qui sacrifie et à celui qui ne sacrifie pas : comme le bon, ainsi est le pécheur ; [et] celui qui jure, comme [celui] qui craint un serment.

Ver. 2. Toutes les choses se ressemblent pour tous. ] Voir Trapp sur " Ecc 9:1 " La santé, la richesse, les honneurs, etc., sont jetés sur les hommes bons et les hommes mauvais avec promiscuité. Dieu les disperse, pour ainsi dire ; les bons les rassemblent, les méchants se bousculent pour eux. Tout l' empire turc, dit Luther, est rien d' autre qu'une croûte un casting par une grande femme de ménage du ciel à ses chiens.

Et celui qui jure comme celui qui craint un serment. ] Pas de signe plus sûr d'une personne profane, que les jurons communs et coutumiers. Ni une si bonne preuve d'un cœur gracieux que non seulement de s'en abstenir, car on peut le faire par l'éducation et la conversation civile, mais de « craindre un serment » par égard pour la Divine Majesté. Platon et d'autres païens se lèveront et condamneront nos jurons communs ; car eux, quand ils juraient, ne disaient plus que Ex animi sententia, b ou s'ils juraient par leur Jupiter, par simple crainte et respect de son nom, ils s'abstenaient de le mentionner.

Clinias le Pythagore, à cet égard, préférerait subir un mulct de trois talents, que de jurer. Les Mérindoliens, ces anciens protestants français, savaient par cela dans tout le pays de Provence, qu'ils ne jureraient ni ne seraient facilement amenés à prêter serment, si ce n'était en jugement ou en faisant quelque alliance solennelle. c

a Nihil est nisi mica panis.

b Suidas.

c Actes et lun., 865.

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