Le fardeau de Moab. Parce que dans la nuit Ar de Moab est dévasté, [et] réduit au silence; car dans la nuit Kir de Moab est dévasté, [et] réduit au silence;

Ver. 1. Le fardeau de Moab. ] Un "fardeau", dit Jérôme, annonce toujours des choses tristes à suivre. Une "vision" est enfin joyeuse, quoi qu'il en soit. Le Chaldéen paraphrase ainsi : Le fardeau d'une coupe de malédiction pour Moab à boire. Moab était le gosse d'une naissance incestueuse, comme son nom aussi, De Patre, le déclare. Il n'y a pas maintenant une telle nation; leur nom même est déraciné, depuis qu'ils ont été détruits, d'abord par Shalmaneser, comme il est ici menacé, et ensuite par Nabuchodonosor comme Jr 48:1-47 - où nous rencontrons de nombreux passages similaires comme ici - de sorte qu'ils ne vivent que par la renommée seulement, comme ils sont mentionnés dans les Saintes Écritures, mais jamais pour aucun bien. Leur destruction est prédite pour un réconfort aux pauvres Juifs affligés, à qui ils étaient proches alliés, mais très mal affectés.

Parce que dans la nuit. ] Nocte intempesta, a la nuit est sombre et terrible; ou dans la nuit, c'est -à- dire subito, derepente, praeter opinionem, subitement, à l'improviste. Ces Moabites habitaient un pays fertile, près de ces cinq villes de la plaine, et se livrant à une vie lâche et luxueuse, dit Jérôme, ils adoraient Chemosh ou Bacchus ; b de même qu'ils avaient été engendrés de manière incestueuse par Lot dans son breuvage, ainsi ils le prouvèrent en conséquence.

Ebrius te Pater genuit, dit-on à un ivrogne désespéré. Certains pensent qu'ils sont menacés de dépérissement dans la nuit, en allusion à ce travail de nuit lugubre et à cet acte des ténèbres, l'engendrement de leur père et fondateur Moab. Gen 19:36-37 D'où les autres nations reprochaient aux Moabites d'être des enfants de la nuit, dit Jérôme.

un Piscat.

b Plutarque.

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