Commentaire complet de John Trapp
Genèse 13:2
Et Abram [était] très riche en bétail, en argent et en or.
Ver. 2. Et Abram était très riche. ] Tous les hommes riches ne sont donc pas rejetés de Dieu, bien qu'il leur soit difficile d'atteindre le ciel. Le pauvre Lazare y repose dans le sein du riche Abraham. Les richesses ne s'ajoutent ni ne gênent en elles-mêmes, mais telles qu'elles sont utilisées : comme un chiffre par lui-même n'est rien, mais un chiffre étant placé devant lui, il augmente la somme. La richesse, si elle est bien utilisée, est un ornement, un encouragement au devoir et un instrument de beaucoup de bien.
Tout le danger est d'aimer ces choses. Ayez-les nous pouvons, et les employez aussi, comme un voyageur fait son personnel, pour l'aider le plus tôt à la fin de son voyage ; mais quand nous leur laissons nos cœurs, ils deviennent un mal, et comme le mot ici rendu riche, signifie dans l'original un fardeau. Que la ronce ne soit donc pas roi : que les choses terrestres ne dominent pas sur tes affections ; "Un feu sortira de ceux qui dévoreront tes cèdres", Jdg 9:15 émasculera toutes les puissances de ton âme, comme ils l'ont fait pour Salomon, dont la richesse lui a fait plus de mal que sa sagesse de bien.
Combien en avons-nous aujourd'hui qui, pauvres, savaient prier, lire, etc., qui, devenus riches, ressemblent à la lune, qui, pleine, s'éloigne le plus du soleil, ne souffre jamais d'éclipse qu'alors, et que par interposition de la terre ! Que les hommes riches prennent donc garde à la manière dont ils manient leurs épines ; laissez - les se ceignent les reins de leur esprit, de peur que leurs longs vêtements de les empêcher dans le chemin vers le ciel; qu'ils veillent à ce qu'ils ne soient pas liés à leur abondance, comme on disait que le petit Lentulus l'avait été à sa longue épée ; b qu'ils ne soient pas retenus prisonniers dans ces fers d'or, comme le roi d'Arménie l'était par Antoine, et ainsi envoyé par lui en cadeau à Cléopâtre, cde peur qu'ils n'envoient enfin leur mammon d'injustice, comme Crésus l'a fait ses fers, en cadeau au diable, qui l'avait trompé avec de faux espoirs de victoire. ré
a Socrate divitias comparabat tunicis talaribus .
b Quis generum meum ad gladium alligavit ? -Cic.
c Dio in Augusto.
d Hérodote.