Commentaire complet de John Trapp
Job 17:1
Mon souffle est corrompu, mes jours sont éteints, les tombes [sont prêtes] pour moi.
Ver. 1. Mon souffle est corrompu ] Ce qui soutient que mes entrailles sont impostuées et pourries, de sorte que je ne peux probablement pas avoir longtemps à vivre ; Oh donc que je puisse avoir un jour d'audition et de clarification avant de mourir ! Mais Job aurait dû se rappeler qu'il y aura au dernier jour une résurrection des noms aussi bien que des corps ; que celui qui croit ne se hâte pas. Cependant, ce n'était pas mal pour Job, si gravement malade, et maintenant bien âgé, de se croire mourant et de parler de ces trois particularités, qui parlent de lui comme d'un mourant.
Dans le vieux, le palmier est plein de fleurs, la carte de l'âge est figurée sur son front, les calendriers de la mort apparaissent dans les sillons de son visage, les pleureuses sont prêtes à parcourir les rues, et il va à sa longue la maison, selon cette description élégante, Ecc 12:1-7 Il devrait donc dire avec Varron, Annus octogesimus me admonet, ut farcinas colligam, &c., Il est grand temps pour moi de faire mes valises, et de sortir de ce la vie; ou plutôt, comme Siméon, Seigneur, laisse maintenant ton serviteur partir en paix, etc.
Mes jours sont éteints ] Comme une bougie, Proverbes 13:9 . Ou coupé, comme une toile, alors certains le lisent. Le mot original ne se trouve qu'ici.
Les tombes sont prêtes pour moi ] Héb. Les tombes pour moi ; qd Je dis adieu à tout le reste, et comme la tombe s'ouvre pour moi, ainsi je bée pour la tombe, Eιθε μοι τουτο γενοιτο. Je voudrais qu'il en fût encore ainsi, comme disait Basile, lorsque Valens, l'empereur arien, le menaça de mort. Mais pourquoi Job parle-t-il de tombes au pluriel ? Sûrement, pour montrer qu'il a été assiégé de beaucoup de morts ; ou bien, parce que les morts sont enterrés (pour ainsi dire) d'abord dans leurs vêtements funéraires, puis dans le cercueil, puis dans la bière ou le corbillard, et enfin dans le sépulcre, que chaque endroit offrait pour ainsi dire à Job, et le menacer de mort, en ce qui concerne ses nombreuses douleurs et pressions, par les railleries et les railleries de ses amis. Pour,