Penses-tu que ceci est juste, [que] tu as dit : Ma justice [est] plus que celle de Dieu ?

Ver. 2. Penses-tu que c'est juste ? ] Héb. Est-ce que tu penses que c'est juste ? qd j'en appelle à ta propre conscience. C'est un signe de grande confiance dans l'appelant, mais que cela soit fait par des hommes d'esprit corrompu, dépourvus de vérité. Témoin cet anabaptiste audacieux, qui, dans une dispute solennelle à Tigure, fit appel à Zuinglius, comme convaincu dans sa propre conscience qu'il avait intérieurement favorisé l'anabaptisme (Scult.

Annale.). Et ces impudents papistes, qui se rapportent à nos consciences, pour leur dire, Si notre condamnation n'est pas si expressément consignée dans nos propres Bibles, et si claire pour tout le monde, qu'il n'y a rien de plus à y faire que ce qu'ils sachent lire, et d'avoir les yeux dans la tête à l'ouverture de notre Bible ; de leur dire d'ailleurs si l'Angleterre n'a pas produit au cours de ces quelques années, au nombre de vingt, plusieurs sortes de Bibles fort différentes les unes des autres (Gagge du Nouvel Evangile, Préface).

Ce que tu as dit, ma justice est plus que celle de Dieu] Héb. Ma justice est devant celle de Dieu. Diodati le rend, Ma justice vient de Dieu; c'est-à-dire que je suis sûr que Dieu me justifiera, bien que les hommes me condamnent. Mais il vaut mieux le rendre, Prae Deo, plus que celui de Dieu. Voir une expression semblable, Hébreux 12:24 , comprenant qu'il s'agit de la justice de sa cause, et non de sa personne.

Mais en le prenant aussi, quand et où Job a-t-il jamais dit que sa justice était plus que celle de Dieu ? Nulle part sûrement en autant de mots, car alors sans aucun doute Satan, et non Job, aurait remporté la victoire dans ce conflit. Cela ne pouvait certainement pas non plus être correctement déduit des paroles de Job, mais déformé et mal interprété. Elihu le réprimanda donc avec une trop grande austérité, on ne peut rien plaider pour lui, mais ceci, qu'il plaida pour Dieu ; dont il était si tendre à la gloire, qu'il ne pouvait tolérer ni supporter aucune syllabe d'un mot qui semblait l'en détourner.

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