Et il leur dit : Ne prenez rien pour votre voyage, ni bâtons, ni scories, ni pain, ni argent ; ni l'un ni l'autre n'ont deux manteaux chacun.

Ver. 3. Ne prenez rien pour votre voyage ] Mais prêchez l'évangile, et dépendez de la providence divine. Regardez votre travail, et Dieu prendra soin de votre salaire. C'est ce que les disciples pouvaient faire, mais ce n'était pas une garantie pour ces maleferiati parmi nous, qui (si la renommée ne les dément pas) prétendant à un appel immédiat de Dieu pour aller prêcher l'évangile en Galilée, ont vendu leurs biens, se sont dirigés vers cet endroit , n'emportant ni scrip ni ferraille avec eux ; la résolution de faire confiance à Dieu pour leur subsistance nécessaire. N'est-ce pas là l'efficacité de l'erreur ? Ne s'agit-il pas d' un diabolo dementatis, abruti par le diable ?

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