Le lendemain, qui suivit le jour de la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens se réunirent auprès de Pilate,

Ver. 62. Or, le lendemain qui suivit ] C'est-à-dire en ce grand jour, ce double sabbat, ceux qui s'étaient si souvent disputés avec Christ pour avoir guéri le jour du sabbat demandent qu'une œuvre servile soit faite, de sécurisation et de scellement du sépulcre. C'est un proverbe commun, Mortui non mordent, Les morts ne mordent pas. Mais ici, le Christ, bien que mort et enterré, mord et frappe durement la conscience de ces hommes mauvais.

Ils n'ont pas pu se reposer toute la nuit précédente, de peur qu'il ne sorte de la tombe d'une manière ou d'une autre et ne leur crée ainsi d'autres ennuis. Scipion fit placer son sépulcre de telle sorte que son image debout dessus pût regarder directement vers l'Afrique, qu'étant mort, il pouvait encore être une terreur pour les Carthaginois. Et Cadwallo, un ancien roi de cette île, ordonna que son cadavre soit embaumé et mis en image d'airain, et ainsi mis sur un cheval d'airain au-dessus de Ludgate, pour une terreur aux Saxons.

On sait que Zisca, ce brave Bohémien, chargea ses Taborites d'écorcher son cadavre et de couvrir un tambour de sa peau ; le bruit dont aussi souvent que les ennemis l'entendraient, ils devraient être consternés et mis en fuite. Et notre Edouard Ier adjura son fils et ses nobles, que s'il mourait dans son voyage en Ecosse, ils devraient emporter son cadavre avec eux, et ne pas le laisser enterrer jusqu'à ce qu'ils aient vaincu l'usurpateur et soumis le pays.

Quelque chose comme cela, le prophète Isaïe annonce notre Sauveur (et nous le voyons ici accompli), lorsqu'il dit : « En ce jour-là, la racine d'Isaï se lèvera pour un étendard pour le peuple, et même pour son repos » (ou, comme certains le lisent, son sépulcre) « sera glorieux », Ésaïe 11:10 : Ésaïe 11:10 . Il y a ceux qui pensent que ces mots, "Le jour qui suivit le jour de la préparation", sont mis ironiquement, ou plutôt en guise de plaisanterie, asteismos , contre le sabbatisme hypocrite des grands prêtres, qui voudraient ainsi travailler jour- comme, implorer le corps, sceller le sépulcre, et mettre la veille sur ce sabbat, pour lequel ils semblaient préparer si dévotement avant qu'il ne vienne.

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