La miséricorde et la vérité préservent le roi, et son trône est soutenu par la miséricorde.

Ver. 28. La miséricorde et la vérité préservent le roi. ] Ce sont les meilleurs gardiens de son corps, et les partisans de son trône. La douceur et la droiture, la clémence et la fidélité protègent mieux un prince que les munitions de pierres ou les préparatifs guerriers au milieu desquels périt Henri IV de France, quand la reine Élisabeth d'Angleterre vécut et mourut avec gloire. Ce roi de France, persuadé par le duc de Sully de ne pas réadmettre les jésuites, répondit : Donnez-moi donc la sécurité de ma vie.

Mais il a été peu de temps après poignardé à mort par leur instigation. Lorsque notre reine, qui s'en tenait fermement à ses principes, n'était pas plus aimée de ses amis que redoutée de ses ennemis, étant protégée par Dieu au-delà de toute attente. Notre roi Jean pensait se fortifier en amassant de l'argent, nerf de la guerre ; mais en attendant, il perdit les affections de son peuple, ces articulations de paix, et connut, après des troubles sans fin, une fin malheureuse. Notre défunt souverain à la mémoire saignante aussi.

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