Commentaire complet de John Trapp
Psaume 127:2
Psaume 127:2 [Il est] vain pour vous de vous lever tôt, de vous asseoir tard, de manger le pain de douleur: [car] ainsi il donne le sommeil à son bien-aimé.
Ver. 2. Il est vain vous levez tôt ] Diluculantes surgere, tardantes sedere, à peiner et MOIL un dans le monde. Il serait à souhaiter que ce Nisi, nisi, frustra, frustra, ne résonne jamais aux oreilles des mondains, qui auront besoin d'agir selon leurs propres principes ; "Dieu n'est pas dans toutes leurs pensées."
Manger le pain des douleurs ] c'est-à-dire à peine acquis, ou que les hommes peuvent à peine se surpasser, tant ils sont misérables et parcimonieux ; ou, pain mangé avec soin, comme Ézéchiel 12:19 : certes les hommes peuvent plutôt par leurs soins ajouter un stade à leur douleur qu'une coudée à leur confort.
Car ainsi il donne le sommeil à son bien-aimé ] Dilecto sue, à chacun de ses bien-aimés; non sans une allusion à l'autre nom de Salomon, Jedidiah, la chérie de Dieu. À ceux-ci, il donne le sommeil, un sommeil extraordinaire, calme et rafraîchissant (שׁנא avec un Aleph au repos, ce qui n'est pas habituel), c'est-à-dire qu'il donne la richesse sans travail, comme à d'autres travaillent sans richesse, dit Kimchi; le monde leur tombe dessus, comme on dit, ils l'ont quasi par somnium, comme on disait que les villes venaient aux travaux de Timothée pendant qu'il dormait (Plut.) ; sans inquiétude, ils ne rompent d'ailleurs pas leur sommeil, mais vivent de la foi, et en vivent bien aussi, Omnia necessaria benigissime Dominus quasi per iocum largitur (Beza).
a Se rendre humide et boueux ; se vautrer dans la fange