Commentaire complet de John Trapp
Psaume 127:4
Comme les flèches [sont] dans la main d'un homme puissant; ainsi [sont] les enfants de la jeunesse.
Ver. 4. Comme les flèches sont dans la main d'un homme puissant ] Héb. d'un géant, qui les tire avec courage, et est rusé. Comme des flèches propres et bien entretenues. Cette similitude signifie que les enfants doivent avoir plus en eux que la nature ; car les flèches ne sont pas des flèches par croissance, mais par art ; ils doivent donc être de tels enfants, dont la nature noueuse est raffinée et réformée, et aplanie par la grâce ; et puis ils sont soignés.
Comme, s'ils prouvent le contraire, ils sont un singulier déchirement pour leurs pauvres parents, qu'on voit assis sous le genévrier d'Elie, souhaitant la mort, et disant, avec Moïse, Nombres 11:14,15 , je ne puis supporter tout cette affliction douloureuse, "parce qu'elle est trop lourde pour moi. Et si tu traites ainsi avec moi, tue-moi, je te prie, d'un seul coup, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, et ne me laisse pas voir ma misère."
Ainsi sont les enfants de la jeunesse ] Ou, jeunes fils, ou garçons, oisillons, adolescents, végéteux et vigoureux, capables d'être une garde à leurs parents âgés contre les enfants de violence, qui cherchent à se presser à la porte, comme les Sodomites traités par le juste Lot, voir Psa 127:5 en plus du service qu'ils peuvent rendre à la république (comme le firent les Horaces et les Curiaces) par leur élan héroïque, leur valeur et leur vertu.