je te louerai; car je suis terriblement [et] merveilleusement fait : merveilleuses [sont] tes œuvres ; et [que] mon âme le sait bien.

Ver. 14. Je te louerai ; car je suis terriblement et merveilleusement fait ] Mirificatus sum mirabilibus operibus tuis, dit Montanus ; Je ne peux pas non plus m'étonner assez de ton travail. Le plus grand miracle du monde, c'est l'homme ; dans quel corps même (combien plus dans son âme !) il y a assez de miracles (entre la tête et les pieds) pour remplir un volume. Austin se plaint que les hommes s'étonnent beaucoup des hautes montagnes de la terre, des vagues énormes de la mer, des chutes profondes des rivières, de l'immensité de l'océan, des mouvements des étoiles, et renoncent à seipsos nec mirantur, mais ne s'étonnent pas du tout de leur merveilleux moi-même.

Galien, un médecin profane, écrivant sur les excellentes parties du corps de l'homme, et venant à parler du double mouvement des poumons, ne pouvait choisir que de chanter un hymne à ce Dieu, quel qu'il fût, qui était l'auteur de si excellent et admirable un travail, Fernel. de abdit, rerum causis.

Et que mon âme le sache bien] C'est-à-dire assez bien pour attirer de moi de chaleureuses louanges à mon Créateur. Mais pour avoir une idée précise, écoutez Salomon : "Comme tu ne sais pas quelle est la voie de l'esprit, ni comment les os croissent dans le ventre de celle qui est enceinte, de même tu ne connais pas les œuvres de Dieu, qui fait tous," Ecclésiaste 11:5 .

Certains lisent les mots ainsi : Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme aussi, qui connaît bien ; qd mon âme rationnelle et intelligente est en effet une pièce admirable. Rien au monde, dit-on, n'est si bien digne d'être étonné en tant qu'homme, rien en l'homme, comme son âme.

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