Car j'ai dit : [Écoutez-moi], de peur qu'ils ne se réjouissent à cause de moi : quand mon pied glisse, ils [se] magnifient [eux-mêmes] contre moi.

Ver. 16. Car j'ai dit : Écoutez-moi, de peur qu'il en soit autrement, etc. ] Il répandit leurs vils discours devant le Seigneur, comme par la suite le bon Ézéchias fit la lettre de Rabshakeh ; et comme on disait de Charles-Quint, qu'il parlait plus à Dieu qu'aux hommes ; David aussi. Son ancien silence n'était donc pas dû à la stupidité (un mouton mordu par un chien en est aussi sensible qu'un porc, bien qu'il fasse moins de bruit) ou à l'incapacité de prendre sa propre défense, si cela avait été dans un but quelconque. , car il était à la fois innocent et éloquent; mais il pensa qu'il valait bien mieux se soutenir dans la foi et la patience, et se confier humblement à Dieu dans le bien, comme à un créateur fidèle.

D'ailleurs, il craignait, s'il parlait du tout dans ce cas, de parler imprudemment avec ses lèvres (car il est très facile de dépasser), et de donner ainsi l'occasion à l'ennemi de triompher, comme les papistes l'ont fait sur Luther, pour son discours chauds et hâtifs.

Quand mon pied glisse ] Ou, Quand ma langue se déchaîne le moins du monde, ils ne désirent aucun autre sport, mais le mettent dans mon plat comme une honte infecte. Ma devise sera donc, et ma pratique selon, Taceo, Fero, Spero, je ne dis rien, mais souffre et espère mieux.

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