17-22 L'apôtre réprimande les désordres dans leur participation au souper du Seigneur. Les ordonnances du Christ, si elles ne nous rendent pas meilleurs, seront susceptibles de nous aggraver. Si leur utilisation ne résout pas le problème, cela durcira. En se réunissant, ils sont tombés dans des divisions, des schismes. Les chrétiens peuvent se séparer de la communion les uns des autres, mais être charitables les uns envers les autres; ils peuvent continuer dans la même communion, mais être peu charitables. Ce dernier est le schisme, plutôt que le premier. Il y a une consommation imprudente et irrégulière du souper du Seigneur, ce qui ajoute à la culpabilité. De nombreux Corinthiens riches semblent avoir très mal agi à la table du Seigneur, ou aux fêtes d'amour, qui avaient lieu en même temps que le souper. Les riches méprisaient les pauvres et mangeaient et buvaient les provisions qu'ils apportaient, avant que les pauvres aient été autorisés à participer; ainsi certains voulaient, tandis que d'autres en avaient plus qu'assez. Ce qui aurait dû être un lien d'amour et d'affection réciproques est devenu un instrument de discorde et de désunion. Nous devons veiller à ce que rien dans notre comportement à la table du Seigneur ne semble faire la lumière sur cette institution sacrée. Le souper du Seigneur n'est pas maintenant fait une occasion de gourmandise ou de réjouissance, mais n'est-il pas souvent fait le support de l'orgueil auto-juste, ou un manteau pour l'hypocrisie? Ne nous reposons jamais dans les formes extérieures d'adoration; mais regarde nos cœurs.

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