Ce n'était pas tant la prison qui rendait triste le maître d'hôtel et le boulanger que leurs rêves. Dieu a plus d'un moyen pour attrister les esprits. Joseph avait pitié d'eux. Soyons préoccupés par la tristesse du visage de nos frères. C'est souvent un soulagement pour ceux qui sont en difficulté de se faire remarquer. Apprenez également à rechercher les causes de notre propre chagrin. Y a-t-il une bonne raison? N'y a-t-il pas un confort suffisant pour l'équilibrer, quel qu'il soit? Pourquoi es-tu abattu, ô mon âme? Joseph a pris soin d'attribuer la gloire à Dieu. Le rêve du maître d'hôtel annonçait son avancement. Le chef boulanger rêve sa mort. Ce n'était pas la faute de Joseph s'il n'avait pas apporté de meilleure nouvelle au boulanger. Et ainsi les ministres ne sont que des interprètes; ils ne peuvent pas faire la chose autrement qu'elle ne l'est: s'ils agissent fidèlement et que leur message se révèle déplaisant, ce n'est pas de leur faute. Joseph ne réfléchit pas à ses frères qui l'ont vendu; il ne réfléchit pas non plus au tort que lui ont fait sa maîtresse et son maître, mais déclare avec douceur sa propre innocence. Lorsque nous sommes appelés à nous débarrasser de nous-mêmes, nous devons éviter soigneusement, autant que possible, de parler du mal des autres. Contentons-nous de nous prouver innocents et de ne pas reprocher aux autres leur culpabilité.

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