9-14 Cette parabole devait convaincre certains qui avaient confiance en eux qu'ils étaient justes et méprisaient les autres. Dieu voit avec quelle disposition et quel dessein nous venons à lui dans les ordonnances saintes. Ce que le pharisien a dit montre qu'il s'est confié en lui-même qu'il était juste. On peut supposer qu'il était libre de péchés grossiers et scandaleux. Tout cela était très bien et louable. Malheureuse est la condition de ceux qui sont privés de la justice de ce pharisien, mais il n'a pas été accepté; et pourquoi pas? Il monta au temple pour prier, mais était plein de lui-même et de sa propre bonté; la faveur et la grâce de Dieu, il ne jugeait pas utile de la demander. Prenons garde de présenter de fières dévotions au Seigneur et de mépriser les autres. Le discours du publicain à Dieu était plein d'humilité, de repentir pour le péché et de désir envers Dieu. Sa prière était courte, mais au but; Dieu aie pitié de moi un pécheur. Béni soit Dieu, que nous ayons cette courte prière enregistrée, comme une prière exaucée; et que nous sommes sûrs que celui qui l'a prié est allé chez lui justifié; car nous serons ainsi, si nous le prions, comme il l'a fait, par Jésus-Christ. Il s'est reconnu pécheur par nature, par pratique, coupable devant Dieu. Il ne dépendait que de la miséricorde de Dieu; sur cela seul il comptait. Et la gloire de Dieu est de résister aux orgueilleux et de donner grâce aux humbles. La justification vient de Dieu en Christ; c'est pourquoi les auto-condamnés, et non les auto-justes, sont justifiés devant Dieu.

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