Apocalypse 20:3

Et scellez-le — Jusqu'où ces expressions doivent-elles être prises au sens littéral, jusqu'où au sens figuré seulement, qui peut le dire ? Afin qu'il ne séduise plus les nations — Un seul avantage est exprimé ici, comme résultant de l'enfermement de Satan. Mais que de nombreuses et grandes bénédictions sont impliquées ! Car le grand ennemi étant écarté, le royaume de Dieu poursuit sa course ininterrompue parmi les nations ; et le grand mystère de Dieu, si longtemps prédit, s'accomplit enfin ; à savoir, quand la bête est détruite et Satan lié.

Cet accomplissement se rapproche de plus en plus ; et contient des choses de la plus haute importance, dont la connaissance devient chaque jour plus distincte et plus facile. En attendant, il est hautement nécessaire de se prémunir contre la rage et la subtilité actuelles du diable. Rapidement il sera lié : quand il sera de nouveau délié, les martyrs vivront et régneront avec le Christ. Suivent ensuite sa venue dans la gloire, le nouveau ciel, la nouvelle terre et la nouvelle Jérusalem.

L'abîme est proprement la prison du diable ; ensuite il est jeté dans l'étang de feu. Il ne peut plus tromper les nations jusqu'à ce que les "mille ans", mentionnés précédemment, Apocalypse 20:2 , soient accomplis. Alors il doit être délié — Ainsi le permet la mystérieuse sagesse de Dieu. Pour un petit temps — Petit comparativement : bien que dans l'ensemble il ne puisse pas être très court, parce que les choses à y traiter, Apocalypse 20:8 , doivent prendre un espace considérable.

Nous allons très bientôt nous attendre, l'un après l'autre, aux calamités occasionnées par la seconde bête, la moisson et la vendange, le versement des fioles, le jugement de Babylone, la dernière rage de la bête et sa destruction, l'emprisonnement de Satan. Que de belles choses celles-ci ! et que le temps est court ! Qu'est-ce qui nous est nécessaire ? Sagesse, patience, fidélité, vigilance. Ce n'est pas le moment de s'installer sur nos lies.

Ce n'est pas, si cela est bien compris, un message acceptable pour les sages, les puissants, les honorables de ce monde. Pourtant ce qui doit être fait sera fait : il n'y a pas de conseil contre le Seigneur.