Mais, &c. — Probablement le culte requis n'était pas seulement civil, mais divin : ce que, comme les rois de Perse s'arrogeaient, ils donnaient quelquefois cet honneur à quelques-uns de leurs principaux favoris, afin qu'ils fussent adorés de la même manière. Et qu'il en soit ainsi ici, semble plus que probable, car il était superflu, de donner un ordre exprès à tous les serviteurs du roi, de rendre un respect civil à un si grand prince, dont ils se sont bien sûr servi, et donc un honneur divin doit être ici destiné.

Et qu'un Juif renie cet honneur, n'est pas étrange, vu que les sages Grecs refusèrent positivement de donner cet honneur aux rois de Perse eux-mêmes, même lorsqu'ils devaient leur faire leurs adresses : et un Timocrate fut mis à mort par les Athéniens pour avoir adoré Darius de cette manière.

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