Le premier commandement concerne l'objet de notre culte, Jéhovah, et lui seul, Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi — Les Égyptiens et les autres nations voisines avaient de nombreux dieux, créatures de leur fantaisie. Cette loi était pré-fixée à cause de cette transgression ; et Jéhovah étant le Dieu d'Israël, ils doivent s'attacher entièrement à lui, et à aucun autre, soit de leur propre invention, soit empruntés à leurs voisins.

Le péché contre ce commandement, dont nous sommes le plus en danger, est de donner cette gloire à toute créature qui n'est due qu'à Dieu. L'orgueil fait de nous-mêmes un Dieu, la convoitise fait un Dieu de l'argent, la sensualité fait un Dieu du ventre. Tout ce qui est aimé, craint, ravi, ou dépend de, plus que Dieu, dont nous faisons un dieu. Cette interdiction comprend un précepte qui est le fondement de toute la loi, que nous prenons le Seigneur pour notre Dieu, l'acceptons pour le nôtre, l'adorons avec une humble révérence, et mettons entièrement notre affection sur lui.

Il y a une raison suggérée dans les derniers mots devant moi. Il laisse entendre, Que nous ne pouvons pas avoir d'autre dieu mais il le saura. Que c'est un péché qui le défie en face, qu'il ne peut pas, ne veut pas négliger. Le deuxième commandement concerne les ordonnances du culte, ou la manière dont Dieu sera adoré, qu'il convient lui-même de désigner. Voici, [1.] L'interdit ; il nous est interdit d'adorer même le vrai Dieu par des images, Exode 20:4 .

Premièrement, les Juifs (au moins après la captivité) se croyaient interdits par cela de faire n'importe quelle image ou image que ce soit. Il est certain qu'il interdit de faire une quelconque image de Dieu, car à qui peut-on le comparer ? Ésaïe 40:18 , Ésaïe 40:25 .

Il nous interdit aussi de faire des images de Dieu dans nos fantaisies, comme s'il était un homme comme nous. Notre culte religieux doit être gouverné par le pouvoir de la foi, non par le pouvoir de l'imagination. Deuxièmement, ils ne doivent pas se prosterner devant eux — leur montrer un signe d'honneur, encore moins les servir par des sacrifices, ou tout autre acte de culte religieux. Quand ils ont payé leur dévotion au vrai Dieu, ils ne doivent avoir aucune image devant eux pour diriger, exciter ou aider leur dévotion.

Bien que le culte ait été conçu pour se terminer en Dieu, cela ne lui plairait pas si cela lui venait à travers une image. Les meilleurs et les plus anciens législateurs des païens ont interdit l'installation d'images dans leurs temples. Il a été interdit à Rome par Numa, un prince païen, mais commandé à Rome par le pape, un évêque chrétien. L'utilisation d'images dans l'église de Rome, à ce jour, est si clairement contraire à la lettre de ce commandement, que dans tous leurs catéchismes, qu'ils mettent dans la main du peuple, ils omettent ce commandement, rejoignant la raison de lui au premier, et ainsi le troisième commandement ils appellent le deuxième, le quatrième le troisième, &c.

seulement pour composer le nombre dix, ils divisent le dixième en deux. Car moi, le Seigneur Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, surtout dans les choses de cette nature. Il laisse entendre le soin qu'il a de ses propres institutions, son mécontentement contre les idolâtres, et qu'il en veut dans son culte à tout ce qui ressemble ou conduit à l'idolâtrie : — Punir sévèrement.

Ce n'est pas non plus une chose injuste avec Dieu si les parents sont morts dans leur iniquité, et que les enfants marchent sur leurs traces, quand Dieu vient, par ses jugements, compter avec eux, pour mettre en compte les idolâtries dont leurs pères étaient coupables. Garder miséricorde pour des milliers de personnes, des milliers de générations, de ceux qui m'aiment et gardent mes commandements - Cela laisse entendre que le deuxième commandement, bien que dans la lettre de celui-ci ne soit qu'une interdiction de fausse adoration, inclut néanmoins un précepte d'adorer Dieu dans toutes ces ordonnances qu'il a instituées.

De même que le premier commandement exige l'adoration intérieure de l'amour, du désir, de la joie, de l'espérance, il en va de même de l'adoration extérieure de la prière et de la louange, et de l'assistance solennelle à sa parole. Cette miséricorde s'étendra à des milliers de personnes, bien plus loin que la colère qui menace ceux qui le haïssent, car elle n'atteint que la troisième ou la quatrième génération.

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