Nous avons ici l'appel par lequel Abram a été retiré de la terre de sa nativité dans la terre de la promesse, qui a été conçu à la fois pour éprouver sa foi et son obéissance, et aussi pour le mettre à part pour Dieu. Les circonstances de cet appel, nous pouvons être quelque peu aidés à la connaissance de, du discours d'Etienne, Actes 7:2 , où il nous est dit, Que le Dieu de gloire lui est apparu pour lui donner cet appel, est apparu dans de telles manifestations de sa gloire comme ne laissait à Abram aucune place au doute.

Dieu lui parla ensuite de diverses manières : mais cette première fois, quand la correspondance devait être réglée, il lui apparut comme le Dieu de gloire, et lui parla. Que cet appel lui fut donné en Mésopotamie, avant qu'il n'habite à Charran, et en obéissance à cet appel, il sortit du pays des Chaldéens, et habita à Charran ou Haran environ cinq ans, et de là, quand son père fut mort, par un nouvel ordre, il le transporta dans le pays de Canaan.

Certains pensent que Haran était en Chaldée, et faisait donc toujours partie du pays d'Abram ; ou bien il y étant resté cinq ans, il commença à l'appeler son pays, et à s'y implanter, jusqu'à ce que Dieu lui fit savoir que ce n'était pas l'endroit auquel il était destiné. Sortez de votre pays. Maintenant, par ce précepte, il a été testé s'il aimait Dieu mieux qu'il n'aimait sa terre natale et ses amis les plus chers, et s'il pouvait volontairement tout quitter pour aller avec Dieu.

Son pays était devenu idolâtre, ses parents et la maison de son père étaient pour lui une tentation constante, et il ne pouvait continuer avec eux sans risquer d'être infecté par eux ; donc sors de toi, (Héb.) vade tibi, va-t'en à toute vitesse, échappe-toi pour ta vie, ne regarde pas derrière toi. Par ce précepte, il fut testé s'il pouvait se fier à Dieu plus loin qu'il ne le voyait, car il devait quitter son propre pays pour aller dans un pays que Dieu lui montrerait ; il ne dit pas : c'est un pays que je te donnerai et il ne lui dit pas quel pays c'était, ou quel genre de pays ; mais il doit suivre Dieu avec une foi implicite, et prendre la parole de Dieu pour cela en général, bien qu'il n'ait eu aucune garantie particulière qui lui soit donnée, qu'il ne devrait pas être perdant en quittant son pays pour suivre Dieu.

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