17 Voici notre amour rendu parfait Il y a deux clauses dans ce passage, - que nous participent alors à l'adoption divine, lorsque nous ressemblons à Dieu comme enfants à leur père; et , deuxièmement, que cette confiance est inestimable, car sans elle nous devons être les plus misérables.

Puis, en premier lieu, il montre à quel but Dieu nous a embrassés par amour et comment nous jouissons de cette grâce qui nous est manifestée en Christ. Ensuite, l’amour de Dieu pour nous est ce qu’il faut comprendre ici. Il dit qu'il est perfectionné , parce qu'il est abondamment répandu et vraiment donné, qu'il semble être complet. Mais il affirme qu'aucun autre ne participe à cette bénédiction; mais ceux qui, en se conformant à Dieu, se révèlent être ses enfants. C'est donc un argument tiré de ce qui est une condition inséparable.

Pour que nous puissions avoir de l'audace Il commence maintenant à montrer le fruit de l'amour divin envers nous, bien qu'il le montre ensuite plus clairement par l'effet contraire. Cependant, c'est un avantage inestimable que nous puissions oser hardiment nous tenir devant Dieu. Par nature, en effet, nous redoutons la présence de Dieu, et cela à juste titre; car, comme il est le juge du monde et que nos péchés nous tiennent coupables, la mort et l'enfer doivent nous venir à l'esprit chaque fois que nous pensons à Dieu. D'où cette crainte dont j'ai parlé, qui fait que les hommes fuient Dieu autant qu'ils le peuvent. Mais Jean dit que les fidèles n’ont pas peur, quand on leur parle du jugement dernier, mais qu’au contraire ils se présentent au tribunal de Dieu avec confiance et avec joie, parce qu’ils sont assurés de son amour paternel. Chacun a donc fait tant de compétence dans la foi, car il est bien préparé dans son esprit à attendre avec impatience le jour du jugement.

Tel qu'il est Par ces mots, comme cela a déjà été dit, il voulait dire qu'il nous est demandé à notre tour de ressembler à l'image de Dieu. Ce qu'est donc Dieu dans le ciel, tel il nous invite à être dans ce monde, afin que nous soyons considérés comme ses enfants; car l'image de Dieu, lorsqu'elle apparaît en nous, est comme le sceau de son adoption.

Mais il semble ainsi placer une partie de notre confiance dans les œuvres. C'est pourquoi les papistes lèvent ici leurs crêtes, comme si Jean niait que nous, comptant uniquement sur la grâce de Dieu, pouvons avoir une confiance certaine quant au salut sans l'aide des œuvres. Mais en cela ils sont trompés, car ils ne considèrent pas que l'apôtre ici ne se réfère pas à la cause du salut, mais à ce qui y est ajouté. Et nous admettons volontiers que personne ne se réconcilie avec Dieu par le Christ, sauf s'il est également renouvelé à l'image de Dieu, et que l'un ne peut être séparé de l'autre. C'est donc ce qui est fait par l'Apôtre, qui exclut de la confiance de la grâce tous ceux en qui aucune image de Dieu n'est vue; car il est certain que tels sont totalement étrangers à l'Esprit de Dieu et au Christ. Nous ne nions pas non plus que la nouveauté de la vie, en tant qu'effet de l'adoption divine, sert à confirmer la confiance, comme support, pour ainsi dire, du second ordre; mais en attendant, nous devons avoir notre fondement sur la grâce seule. (87) En fait, la doctrine de Jean ne semble pas non plus cohérente avec elle-même; car l'expérience prouve, et même les papistes sont forcés d'avouer, que quant aux œuvres, elles donnent toujours l'occasion de trembler. Par conséquent, personne ne peut venir avec un esprit tranquille au tribunal de Dieu, sauf s’il croit être librement aimé.

Mais que rien de tout cela ne plaît aux papistes, il n'y a aucune raison pour que personne se demande, puisqu'étant misérables, ils ne connaissent aucune foi si ce n'est celle qui est mêlée de doutes. En outre, l’hypocrisie les amène aux ténèbres, de sorte qu’ils ne considèrent pas sérieusement à quel point le jugement de Dieu est formidable lorsque le Christ Médiateur n’est pas présent, et certains d’entre eux considèrent la résurrection comme fabuleuse. Mais pour que nous allions joyeusement et joyeusement à la rencontre du Christ, nous devons avoir notre foi fixée uniquement sur sa grâce.

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