10 Pour les voleurs Le mot latin plagium a été employé par les écrivains anciens pour désigner le fait d'enlever ou de séduire l'esclave d'un autre homme, ou la fausse vente d'un homme libre. Ceux qui souhaitent obtenir des informations plus complètes à ce sujet peuvent consulter les auteurs sur le droit civil, et notamment sur la loi flavienne.

Ici, Paul jette un œil à plusieurs classes, qui comprennent brièvement toutes sortes de transgressions. La racine est l'obstination et la rébellion; qu'il décrit par les deux premiers mots. Les impies et les pécheurs semblent désigner les transgresseurs des premier et deuxième tableaux. A ceux-ci il ajoute les profanes et les impurs, ou ceux qui mènent une vie basse et dissolue. Il y a principalement trois manières dont les hommes blessent leurs voisins, à savoir la violence, la malhonnêteté et la luxure, il réprouve successivement ces trois manières, comme on peut le voir facilement. Premièrement, il parle de la violence manifestée par les assassins et les meurtriers de parents; deuxièmement, il décrit une impureté honteuse; et troisièmement, il revient à la malhonnêteté et à d'autres crimes.

S'il y a autre chose qui est contraire à la saine doctrine Dans cette clause, il soutient que son évangile est si loin d'être opposé à la loi, qu'il est un puissant confirmation de celui-ci. Il déclare que par sa prédication, il soutient cette même phrase que le Seigneur a prononcée dans sa loi, contre «tout ce qui est contraire à la saine doctrine». Il s'ensuit donc que ceux qui s'écartent de l'Évangile n'adhèrent pas à l'esprit de la loi, mais poursuivent simplement son ombre.

La saine doctrine est contrastée avec des questions frivoles sur lesquelles il dit (1 Timothée 6:3) que les enseignants stupides sont dans un état malsain et qui, en raison de l'effet produit par eux, sont appelés malades. (16)

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