8 Désormais, il est dressé pour moi la couronne de justice S'étant vanté d'avoir combattu le sien combat et a terminé son cours, et a gardé la foi, il affirme maintenant qu'il n'a pas travaillé en vain. Il est maintenant possible de faire un effort intense, sans toutefois être privé de la récompense qui est due. Mais Paul dit que sa récompense est certaine. Cette certitude naît en tournant ses yeux sur le jour de la résurrection, et c'est ce que nous devons faire aussi; car tout autour nous ne voyons que la mort, et par conséquent nous ne devons pas garder l'œil fixé sur l'apparence extérieure du monde, mais, au contraire, penser à la venue du Christ. Les conséquences seront que rien ne peut nuire à notre bonheur.

Ce que le Seigneur le Juge juste me rendra Parce qu'il mentionne "la couronne de la justice" et "le juge juste" et emploie le mot "rendre", les papistes s'efforcent, par ce passage, de construire les mérites des œuvres en opposition à la grâce de Dieu. Mais leur raisonnement est absurde. La justification par la grâce libre, qui nous est accordée par la foi, n'est pas en contradiction dans la récompense des œuvres, mais, au contraire, ces deux déclarations sont parfaitement d'accord, qu'un homme est justifié librement par la grâce du Christ, et pourtant que Dieu lui rendra la récompense des œuvres; car dès que Dieu nous a accueillis en faveur, il accepte également nos œuvres, pour daigner même leur donner une récompense, bien qu'elle ne leur soit pas due.

Ici, deux erreurs sont commises par les Papistes; premièrement, en soutenant que nous méritons quelque chose de Dieu, parce que nous faisons bien en vertu de notre libre arbitre; et deuxièmement, en soutenant que Dieu est lié à nous, comme si notre salut venait de toute autre chose que de sa grâce. Mais il ne s'ensuit pas que Dieu nous doit quoi que ce soit, parce qu'il rend juste ce qu'il rend; car il est juste même dans ces actes de bonté qui sont de la grâce gratuite. Et il «rend la récompense» qu'il a promise, non pas parce que nous prenons l'initiative par n'importe quel acte d'obéissance, mais parce que, dans le même cours de libéralité où il a commencé à agir envers nous, il poursuit ses dons antérieurs en ceux qui sont ensuite accordés. C'est donc en vain, et en vain, que les papistes s'efforcent d'en prouver que les bonnes œuvres procèdent du pouvoir du libre arbitre; car il n'y a pas d'absurdité à dire que Dieu couronne en nous ses propres dons. Ils ne s'efforcent pas moins absurdement et sottement, au moyen de ce passage, de détruire la justice de la foi; puisque la bonté de Dieu - par laquelle il embrasse gracieusement un homme, ne lui imputant pas ses péchés - n'est pas incompatible avec cette récompense des œuvres qu'il rendra par la même bonté avec laquelle il a fait la promesse. (199)

Et pas à moi seulement Pour que tous les autres croyants puissent combattre courageusement avec lui, il les invite à une participation de la couronne; car sa fermeté inébranlable n'aurait pas pu servir d'exemple à nous , si le même espoir d'obtenir la couronne ne nous avait pas été offert.

À tous ceux qui aiment sa venue (200) C'est une marque singulière qu'il emploie dans décrivant les croyants. Et, en effet, partout où la foi est forte, elle ne permettra pas à leurs esprits de s'endormir dans ce monde, mais les élèvera à l'espérance de la dernière résurrection. Son sens est donc que tous ceux qui sont tellement dévoués au monde, et qui aiment tellement cette vie éphémère, pour ne pas se soucier de la venue du Christ, et ne pas en être émus par aucun désir, se privent de l'immortalité. gloire. Malheur donc à notre stupidité, qui exerce un tel pouvoir sur nous, que nous ne pensons jamais sérieusement à la venue du Christ, à laquelle nous devons porter toute notre attention. En outre, il exclut du nombre de croyants ceux en qui la venue du Christ produit la terreur et l'alarme; car elle ne peut être aimée que si elle est considérée comme agréable et délicieuse.

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