33. Par conséquent, nous sommes tous maintenant présents. À la fin, Pierre peut être plus prêt et plus disposé à enseigner, Corneille affirme que lui-même et les autres seront aptes à être enseignés et prêts à obéir à Dieu; car cela ne sert pas un petit peu à inciter l'enseignant à se soucier des auditeurs, alors qu'il espère assurément qu'ils en profiteront, Ces paroles, devant Dieu, peut avoir un double sens; ils peuvent être soit un serment, soit Corneille peut ainsi simplement professer que cette compagnie était réunie chez lui, comme devant Dieu, afin d’entendre la voix de l’homme de la même manière que si elle venait de la bouche de Dieu. Où que vous choisissiez, il y aura toujours une fin; (695) car jusqu'à la fin, Corneille pourra, d'autant plus se mériter le crédit de sa sincérité, il témoigne qu'il a Dieu devant ses yeux, dont nul homme ne peut se moquer dissimulation; et assurément, tant de fois que la Parole de Dieu nous est présentée, nous devons donc penser avec nous-mêmes, que nous n'avons pas affaire à un mortel, mais que Dieu est présent et nous appelle. Car, de ce respect de Dieu naît la majesté de la parole de Dieu, et la révérence d’entendre la même chose. Néanmoins, il semble promettre à d’autres personnes dans une affaire si lourde, car qui peut être un bon emprunteur pour la foi d’un autre homme? Mais parce que tout homme s'était promis l'obéissance pour lui-même, il espère, pour de bonnes causes, qu'ils étaient si affectueux; et, sans doute, on peut penser qu'ils avaient promis qu'ils obéiraient à ses paroles aussitôt que la chose leur serait montrée, et que même alors chacun confirmait par lui-même ce qu'on avait dit au nom de tous.

Pour tout entendre. Ceci n'est la vraie foi que lorsque nous n'embrassons pas seulement la moitié de la Parole de Dieu, mais nous nous soumettons entièrement à elle; et pourtant, il y a peu d'exemples dans le monde de cette foi pleine et universelle, car la plupart ne se soumettent pas à la doctrine de Dieu, comme s'ils avaient fait une alliance avec Dieu, sauf dans la mesure où elle leur plaît. Si quelque chose leur déplaît, ils la méprisent ou la méprisent négligemment. Mais Corneille fait sagement la distinction entre Dieu et l'homme, car il fait de Dieu l'auteur de la doctrine, et ne laisse rien pour l'homme en dehors du ministère et de l'encadrement. «Tu auras, dit-il, des érudits attentifs, et ceux qui obéiront à tout ce que Dieu t'a commandé; que lui seul soit le principal, et toi seul son ministre; afin que lui seul ne parle que de ta bouche », ce que Dieu prescrit à tous ses serviteurs en la personne d'Ézéchiel.

"Prends" dit-il, "la parole de ma bouche, et tu leur montreras de ma part",
(
Ézéchiel 33:7.)

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