7. Et après cela, l'ange. Luc déclare ici à quel point Corneille était prêt à obéir alors qu'il ne tardait pas, mais le fait avec toute la diligence qu'il lui a été ordonné de faire. Et c'était la raison pour laquelle il était si en avant, parce qu'il croyait à la promesse; car le manque de foi est la raison pour laquelle nous sommes si lents à suivre Dieu. Les anges ne nous viennent pas du ciel pour nous désigner comme certains hommes, mais cette voix du Christ résonne dans toutes les voitures des hommes.

"Cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira »,
(
Matthieu 7:7.)

Comment se fait-il que sur cent rares, un ou deux remuent un pied, que certains rampent si peu qu'ils en profitent peu, mais parce que nous ne croyons pas vraiment à la promesse? Par conséquent, apprenons que nous ne devons pas nous éloigner de jour en jour, mais que chacun doit se hâter là où il est appelé, dès qu'il entend la voix de Dieu.

Deux de ses serviteurs. Corneille avait cette récompense pour avoir été si diligent dans l'enseignement de sa famille, qu'il avait des serviteurs fidèles et honnêtes qui étaient prêts à lui rendre service; et aussi de telle sorte qu'il puisse leur confier quelque chose. De l'autre côté, le Seigneur punit souvent les maîtres avec des châtiments justes qui ne se soucient pas d'instruire leurs familles. Car ils trouvent ceux justement têtus et infidèles qu'ils ne voudraient pas imposer à la piété et à la crainte de Dieu, et ils ont aussi peur de leur trahison.

Un soldat pieux. Dans la mesure où ce soldat connaissait bien Corneille, il lui avait aussi appris à craindre Dieu, ainsi que ses domestiques. Il est convenable que nous nous rappelions ici ce que j'ai touché auparavant, qu'il n'y a aucune sorte de vie qui nous excuse mais que nous devons adorer Dieu purement. Car la vie d’un soldat était à cette époque la plus corrompue; car ils étaient tombés dans le libertinage sale, de l'ancienne discipline, et pourtant l'Esprit de Dieu rend témoignage en ce lieu de la piété des soldats. C'est pourquoi, il n'y a aucune raison pour laquelle ils devraient exiger un appel qui soit libre d'adorer Dieu, sous le couvert de la guerre, qui serait par un moyen ou un autre libre de toute justice. S'ils nient qu'ils peuvent servir Dieu parce qu'ils sont soldats, ils feront rencontrer ces deux soldats contre eux des juges et des témoins au dernier jour, qui les condamneront. Et pendant la saison moyenne, ces boursiers malades du cerveau sont condamnés qui crient qu'il est illégal pour les chrétiens de porter des armes. Car ces hommes étaient des guerriers, et pourtant pieux, et lorsqu'ils embrassent Christ, ils n'abandonnent pas leur ancienne sorte de vie; ils n'ont pas rejeté leur armure comme blessante, ni abandonné encore leur vocation.

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