17. Qui étais-je? Voyons maintenant à quelle fin Pierre a fait cette narration; à savoir, pour qu'il puisse déclarer que Dieu était l'auteur et le gouverneur de toute l'affaire; par conséquent, l’état de la question consiste à [se tourner vers] l’autorité de Dieu, à savoir si la viande n’a pas plus de poids que les conseils des hommes. (732) Pierre affirme qu'il n'a rien fait d'autre que ce qui a été fait correctement et correctement, parce qu'il a obéi à Dieu; il montre qu'il a prêché la doctrine de l'Évangile, ni mal, ni imprudemment, là où Christ a accordé les grâces de son Esprit. L'approbation de notre doctrine, et aussi de nos actes, doit être amenée à cette règle aussi souvent que les hommes nous appellent à un compte; car quiconque se soumet au commandement de Dieu a suffisamment de défense. Si les hommes ne sont pas satisfaits, il n'y a plus de raison pour qu'il passe pour leurs jugements. (733) Et par la présente, nous comprenons que les fidèles ministres de la Parole de Dieu peuvent en une telle sorte rendre compte de leur doctrine, afin qu'ils ne puissent en aucun cas porter atteinte au crédit et certitude de celui-ci; à savoir, s'ils montrent que cela leur a été donné par Dieu; mais s'ils traitent des hommes injustes, qui ne seront pas obligés de céder par la révérence de Dieu, laissons-les seuls avec leur obstination, en appelant au jour de le Seigneur.

Et nous devons aussi noter que nous ne résistons pas seulement à Dieu en luttant contre lui, mais aussi en nous attardant, si nous ne faisons pas ce que notre appel exige et qui lui est propre. Car Pierre dit qu'il ne peut pas nier le baptême et la fraternité aux Gentils, mais qu'il devrait être [sans être] un ennemi de Dieu. Mais il n'aurait dû rien essayer qui soit manifestement contraire à la grâce de Dieu. C'est vrai en effet; mais celui qui ne reçoit pas ceux que Dieu offre et ferme la porte que Dieu ouvre, il entrave l'oeuvre de Dieu autant qu'en lui ment; comme nous disons en ce jour, que ces hommes font la guerre à Dieu qui s'opposent au baptême des enfants; parce qu'ils excluent le plus cruellement ceux de l'Église que Dieu a adoptés dans l'Église, et ils privent ceux du signe extérieur que Dieu garantit d'appeler ses enfants. Il en est de même de cette sorte de résistance, en ce que beaucoup de dissimulateurs, qui, tout en étant magistrats, doivent assister, selon leur charge, les martyrs du Christ, aller pour leur arracher la bouche et leur ôter leur liberté. Car parce qu'ils détestent la vérité, ils voudraient qu'elle soit supprimée.

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