Commentaire Biblique de Jean Calvin
Actes 11:2
2. Ils ont raisonné avec lui. L'obstination accompagne pour la plupart l'erreur. C'était maintenant un défaut d'avoir une ignorance trop grossière, en ce qu'ils ne recevaient pas tranquillement les Gentils dans leur sein, unis à eux par le même Esprit de foi. Mais ils ne font pas seulement un bond en arrière, mais se disputent également avec Peter avec controverse et le blâment pour son fait, ce qui méritait de grands éloges. Ils entendent que les Gentils ont embrassé la Parole de Dieu; Qu'est-ce qui les empêche alors de les embrasser, afin qu'ils puissent être couplés ensemble (724) sous le gouvernement d'un seul Dieu? Car quel lien plus saint peut-il y avoir, que lorsque tous les hommes, d'un même consentement, sont couplés et unis à Dieu? Et pourquoi ceux-ci ne devraient-ils pas grandir ensemble en un seul corps qui fait du Messie de Dieu leur tête? Mais parce qu'ils ont vu la forme extérieure de la loi violée, ils ont pensé que le ciel et la terre allaient ensemble. (725)
Et notez que bien que Luc ait dit auparavant que les apôtres et les frères avaient entendu cette renommée, il n'a cependant rien dit d'offense; mais il amène maintenant, pour ainsi dire, une nouvelle secte d'hommes qui combattit Pierre. Les frères, dit-il, ont entendu, et là une fin; il suit, Quand Pierre fut venu à Jérusalem, ceux qui étaient de la circoncision se disputèrent avec lui, qui étaient sans aucun doute différents des premiers; encore une fois, ces mots περιτομης, ne signifient pas simplement les Juifs, mais ceux qui étaient trop dépendants pour observer les cérémonies de la loi. Car il n’y avait personne de Jérusalem dans le troupeau de Christ à ce moment-là, sauf ceux qui étaient circoncis. De qui, alors, pouvait-il distinguer ces hommes? Enfin, il semble être quelque chose de différent d'être vrai que les apôtres, et ceux qui étaient modérés étant du nombre des fidèles, aient tenté ce combat. Car bien qu'ils aient été offensés, ils auraient pu néanmoins s'entretenir avec Peter en privé et exiger une raison de son fait. Par ces raisons, je suis ému de penser que l'on dit que ceux-ci sont de la circoncision qui a fait un si grand compte de la circoncision, qu'ils n'accordèrent à personne une place dans le royaume de Dieu, à moins qu'il n'assume la profession de la loi, et, étant admis dans l'Église par ce saint rite, repoussa l'impureté.