25. Quand Jean a terminé son cours. Le deuxième membre du témoignage, que lorsque Jean approcha de la fin de son cours, il envoya ses disciples au Christ; car il les avait façonnés auparavant avec le rudiment du baptême, puis il les a envoyés à Christ (comme on dit) de main en main. Et cet interrogatoire, Qui pensez-vous que je suis? n'est pas une question de doute. Car Jean réprouve et réprimande les Juifs, parce qu'ils lui ont faussement donné l'honneur du Messie. Bien qu'il puisse être lu en un seul texte, je ne suis pas celui que vous me prenez pour être; cependant l'autre lecture est plus habituelle, car elle a aussi plus de force pour réfuter l'erreur. De plus, son témoignage mérite un plus grand crédit, en ce qu'il refuse volontairement l'honneur qui lui est offert (qu'il aurait pu prendre pour lui, non sans félicitations) et se soumet à un autre. Il ne peut y avoir, assurément, aucun soupçon d'ambition ou de recherche d'honneur ici, qui puisse discréditer ses paroles.

Voici, il vient; c'est-à-dire qu'il est sur le point de venir, la phrase hébraïque, qui est assez courante dans le Nouveau Testament. Alors qu’il confesse qu’il n’est pas digne de perdre les loquets des chaussures du Christ, c’est une figure proverbiale, par laquelle il s’abaisse autant qu’il le peut, de peur que sa grandeur ne ternisse la gloire du Christ; car il avait l'intention de faire fidèlement ce qui lui avait été confié, afin que Christ seul puisse avoir la prééminence. C'est pourquoi il dit que, quelle que soit sa grandeur, il n'est rien par rapport à Christ. Car, bien que les serviteurs de Dieu aient leur dignité, tout en étant comparés à Christ, ils doivent tous être comme rien, afin que lui seul puisse exceller; comme nous voyons toutes les étoiles disparaître, afin de laisser place à l'éclat du soleil.

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