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5. Certains de la secte des Pharisiens. Ce n'est pas sans raison que Luc exprime quel genre d'hommes ils étaient qui allaient troubler ou gêner Paul, même à Jérusalem également. Et il faut penser que le mal coulait de cette fontaine; et que Luc exprime maintenant plus clairement, qu'il y a maintenant aussi des fans [perturbateurs] de cette même secte, d'où sont venus les auteurs de cette méchante dissension. Car bien qu'ils aient donné leurs noms au Christ, il restait cependant des reliques de leur ancienne nature. Nous savons à quel point les pharisiens étaient fiers, à quel point ils étaient hautains, hautains; - (89) tout ce qu'ils auraient oublié s'ils avaient vraiment revêtu Christ. Comme s'il ne restait pas de pharisien en Paul, mais une grande partie avait pris l'habitude de l'obstination par une longue coutume, dont ils ne pouvaient pas se débarrasser si facilement par la suite. Dans la mesure où il régnait surtout parmi eux l'hypocrisie, ils étaient trop accros aux rites extérieurs, qui couvrent les vices. Ils étaient également gonflés d'orgueil, de sorte qu'ils désiraient tyranniquement de soumettre tous les autres hommes à leurs décrets. Il est bien connu à quel point les moines sont malades des deux maladies. Par où il arrive, que rien n'est plus cruel qu'eux d'opprimer l'Église, rien n'est plus méchant ou plus avancé qu'eux de mépriser la Parole de Dieu. De plus, nous en voyons beaucoup sortir de ces tanières qui en ont jeté leur capuchon, et pourtant ils ne peuvent jamais oublier les conditions qu'ils y ont apprises. - (90)

" Quanta confidentia, quale supercilium ," quelle confiance, quelle supercilium.

" Quos illic imbiberunt mores ," les habitudes qu'ils y ont contractées.

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