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13. Au jour des sabbats. Sans doute les juifs cherchaient-ils un endroit solitaire et d'ailleurs, quand ils étaient disposés à prier, car leur religion était alors partout la plus odieuse. Et Dieu, par leur exemple, voulait nous enseigner quel grand compte nous devons faire de la profession de foi; que nous ne l'abandonnons ni par peur de l'envie ni des dangers. Ils avaient, en effet, dans de nombreux endroits des synagogues, mais il ne leur était pas permis de se rassembler publiquement à Philippes, qui était une ville libre de Rome. - (180) Par conséquent, ils se replient dans un coin secret, afin de prier Dieu là où ils ne pourraient être espionnés; et pourtant il y avait ceux qui en voulaient même à cela, de sorte qu'ils pouvaient penser que cela pouvait à la fois causer des ennuis et des dangers, mais ils préféraient l'adoration de Dieu à leur propre tranquillité et commodité. De plus, nous pouvons comprendre par ce mot Sabbat, que Luc parle des Juifs. Deuxièmement, dans la mesure où il loue la piété de Lydie, il doit nécessairement être qu'elle était une juive, ce qui n'a pas besoin d'être discuté longtemps, car nous savons que c'était une offense odieuse pour les Grecs et les Romains de célébrer le sabbat, ou de prenez des rites juifs. Maintenant, nous comprenons que les Juifs ont choisi la rive du fleuve, mais parce qu’ils ont fui la compagnie des hommes et la vue du peuple. Si un homme s'y oppose, pourquoi tout le monde n'a-t-il pas prié dans sa maison en privé? La réponse est prête, que c'était un rite solennel de prière, pour témoigner de la piété; et qu'étant loin - (181) des superstitions des Gentils, ils pourraient l'un en exhorter un autre à adorer Dieu seul et à nourrir la religion reçue de les pères entre eux. En ce qui concerne Paul et ses compagnons venus dernièrement, - (182) il faut penser qu'ils sont venus là non seulement pour prier, mais aussi parce qu'ils espèrent faire du bien. Car c'était un endroit propice pour enseigner, loin du bruit; et il était bon qu'ils fussent plus attentifs à entendre la parole qui venait prier. Luc met le jour des sabbats au lieu du sabbat; où, à la suite d'Erasmus, je l'ai traduit, Il n'y avait pas prière; l'ancien interpréteur a, semble . Et le mot [νομιζεσθαι] a les deux significations chez les Grecs. Pourtant, ce sens est plus adapté à ce lieu actuel, qu'ils utilisaient couramment pour y prier. -

Nous avons parlé aux femmes. Soit ce lieu était désigné pour les assemblées de femmes, - (183) soit la religion était froide chez les hommes, de sorte qu'ils est venu plus lentement. Quoi qu'il en soit, nous voyons que les saints hommes n'omettent aucune occasion ni opportunité, parce qu'ils se sont engagés à offrir l'Évangile même aux femmes seules. De plus, dans la mesure où il me semble probable que des hommes et des femmes y fassent leurs prières ensemble, je suppose que Luc a omis les hommes soit parce qu'ils n'entendaient pas, soit parce qu'ils n'ont rien profité à entendre. -

« Colonia Romana », une colonie romaine.

" Remoti ," supprimé, à une distance de.

" Novi hospites ," nouveaux invités.

" Tantum ," uniquement, omis.

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