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15. Quand elle a été baptisée. Par la présente, il apparaît comment Dieu agissait efficacement en Lydie, même en un court instant. Car il ne faut pas douter, mais elle a reçu et embrassé sincèrement la foi du Christ, et lui a donné son nom, avant que Paul ne l'admette au baptême. C'était un signe de simple disponibilité; aussi son saint zèle et sa piété s'y manifestent, en ce qu'elle consacre aussi sa famille à Dieu. Et, sûrement, tous les pieux devraient avoir ce désir, que ceux qui sont sous eux participent à la même foi. Car il est indigne d'être compté parmi les enfants de Dieu, et d'être un chef sur les autres, quiconque désire régner et régner dans sa propre maison sur sa femme, ses enfants, ses serviteurs et ses servantes, et ne les fera pas donner place au Christ. Par conséquent, que chacun des fidèles étudie pour gouverner et ordonner sa maison afin qu'elle soit une image de l'Église. J'accorde que Lydia n'avait pas dans sa main le cœur de tous ceux qui étaient de sa maison, afin qu'elle puisse se tourner vers le Christ qui elle voudrait; - (190) mais le Seigneur a béni son désir divin, de sorte qu'elle a fait obéir sa maison. Les pieux (comme nous l'avons déjà dit) doivent s'efforcer, avec force et force, de chasser de leurs maisons toutes sortes de superstitions; deuxièmement, qu'ils n'ont pas de familles profanes, mais qu'ils les gardent sous la crainte du Seigneur. Ainsi Abraham, le père des fidèles, reçut l'ordre de circoncire tous ses serviteurs avec lui; et il est commandé pour le soin qu'il avait de gouverner sa maison et d'instruire sa famille. De plus, si ce devoir est exigé des mains du chef de famille, bien plus d'un prince, qu'il ne souffre pas tant qu'en lui réside le nom de Dieu à profaner dans son royaume. -

Elle les a suppliés, en disant. Cela a la force d'une adjuration, quand elle dit, si vous m'avez jugé fidèle; comme si elle disait: je vous supplie par cette foi que vous avez approuvée par le baptême, de ne pas vous loger chez moi; et Lydia a fait par un désir si sincère témoigner combien elle aimait entièrement l'Évangile. Néanmoins, il ne fait pas de doute, mais que le Seigneur lui a donné une telle affection, jusqu'à la fin, Paul pourrait être d'autant plus encouragé à procéder, non seulement parce qu'il voyait qu'il était libéralement et courtoisement diverti, mais aussi parce qu'il pouvait ainsi juger du fruit de sa doctrine. Par conséquent, ce n’était pas seulement l’invitation de la femme, mais aussi celle de Dieu de garder Paul et sa compagnie là-bas, à cette fin cela tend aussi à ce que Lydia les fasse respecter, comme si Dieu leur imposait la main et les restait dans la personne de la femme.

" Suo arbitrio ," à sa guise.

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