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13. Et après certains jours. Cette longue narration tend vers cette fin, afin que nous sachions que bien que la gestion de la cause ait été interrompue, les groupes de Paul étaient pourtant célèbres; et qu'il fut néanmoins sorti de prison, afin de faire profession de sa foi et de se disputer sur l'évangile devant un auditeur célèbre; et encore une fois, que bien qu'il ait été méprisé, il n'était pourtant pas considéré comme une personne méchante, de peur que la gloire de Christ ne soit abaissée par sa calomnie et son reproche, oui, qu'il avait plus de liberté de prêcher l'Évangile étant en prison, que s'il avait vécu libre dans une maison privée. -

Roi Agrippa et Bernice. Il est certain que cet Agrippa était le fils d'Agrippa l'aîné, dont la mort répugnante et détestable était inscrite au douzième chapitre. Lorsque cet homme fut fait roi de Chalcis, à la place de son oncle, après le décès de son père, il obtint par la suite une plus grande domination. - (604) Bernice, dont il est fait mention à cet endroit, était sa propre sœur naturelle, qui avait d'abord épousé Hérode; roi de Chalcis, son oncle, et se garda veuve une certaine saison après sa mort, mais elle ne vécut pas honnêtement et chastement pendant cette période; car sa grande familiarité avec son frère Agrippa était suspectée. Et jusqu'à la fin, elle pourrait ne pas être considérée comme une personne incestueuse, elle s'est mariée avec Polemon, roi de Cilicie. Néanmoins, parce qu'elle se livrait plus à la convoitise qu'à la chasteté, elle l'abandonna. Les historiographes ne disent nulle part qu’elle était la femme de son frère; et Josèphe, dans sa vie, lui assigna une domination propre dans une partie de la Galilée. Par conséquent, il faut penser que pour autant qu'ils étaient endurcis dans leur méchanceté, ils habitaient ensemble, sans tenir compte de ce que les hommes disaient; pourtant ils se sont abstenus de se marier, de peur que leur mariage incestueux ne trahisse et n'augmente aussi leur crime. Il n'est pas non plus étonnant qu'il soit venu pour l'honneur saluer le gouverneur, qui n'a régné que de la volonté et du plaisir d'un autre, et dépendait de la sollicitude et de la faveur de l'empereur de Rome, qu'il devait conserver et nourrir par moyens du gouverneur. -

" Tetrarchiam ," tétrarchie.

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