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18. Ils n'ont porté aucun crime de ce genre à son accusation. Je me demande pourquoi Festus dit qu'il n'y a pas eu un tel crime contre Paul comme il le supposait, puisqu'il était accusé de sédition; mais nous pouvons à nouveau conjecturer par là, oui, bien savoir, que leurs accusations étaient si vaines, qu'elles n'auraient pas dû être portées devant le siège du jugement; comme si un homme prononçait un discours calomnieux sans le vouloir. Pour quelle cause il dit que l'état de la cause consistait en des questions de droit. Par conséquent, nous voyons qu’il met une différence entre ces délits qui n’étaient pas punis par les lois de l’homme, et la controverse qui opposait Paul et les Juifs; non que la religion doive être corrompue librement, - (605) ou que leur méchanceté est tolérable, qui renversent le culte de Dieu avec leurs propres inventions; mais parce que l'homme étant un Romain, ne se souciait pas de la loi de Moïse; c'est pourquoi il parle si dédaigneusement quand il dit, qu'ils ont lutté pour leur superstition; bien que ce mot δεισιδαιμονια soit pris des Grecs, aussi bien en bien qu'en mal; à savoir, parce que l'adoration de faux dieux était courante dans tous les lieux. Néanmoins, sa signification est qu'il ne se soucie pas de la religion des Juifs. Et rien d'étonnant si un homme qui était une ethnie, [païen] et n'avait pas appris que la règle de la piété doit être fét [recherchée] de la bouche de Dieu, ne sache pas distinguer entre le culte pur de Dieu et les superstitions. -

C'est pourquoi, nous devons tenir fermement cette marque par laquelle nous pouvons discerner l'un de l'autre, qu'il n'y a de piété que ce qui est fondé sur la connaissance de la foi, de peur que nous ne nous attrapions [tâtonner] dans les ténèbres. De plus, les Romains étaient tellement ivres de succès prospères, qu'ils pensaient être plus agréables à Dieu que tout autre; comme aujourd'hui les Turcs, à cause de leurs multiples victoires, se moquent de la doctrine du Christ. C'était un cas lamentable, qu'un homme étant un incroyant et un idolâtre, siège comme juge parmi les Juifs, pour juger les oracles sacrés de Dieu selon son ignorance, mais toute la faute était dans les adversaires de Paul, qui ne se souciaient pas la majesté de Dieu, afin qu'ils puissent satisfaire et obéir à leur propre folie. Néanmoins, il ne restait rien à faire à Paul, sinon de se débarrasser des crimes qui lui étaient imputés. Ainsi, à ce jour, bien que les bagarres intérieures, qui sont parmi les chrétiens, diffament le nom du Christ et son évangile parmi les Turcs et les Juifs, mais les défenseurs de la sainte doctrine sont indignement blâmés, qui sont forcés d'entrer dans le combat. -

D'un seul Jésus. Il ne faut pas en douter mais que Paul a imploré, à la fois gravement et avec une telle véhémence qu'il est devenu, de la résurrection du Christ; mais Festus, en raison de son orgueil, pensa qu'il ne lui convenait pas de s'occuper de sa tête. En effet, il ne se moque pas ouvertement de Paul, mais il montre clairement à quel point il l'a entendu avec négligence lorsqu'il a contesté le Christ. Par quoi nous voyons à quel point la prédication sert peu, oui, qu'elle ne sert à rien du tout, à moins que l'Esprit de Dieu ne touche intérieurement le cœur des hommes. Car les méchants passent à la légère tout ce qui est dit, comme si un homme devait leur raconter l'histoire de Robin Hood. - (606) C'est pourquoi, il n'y a aucune raison pour laquelle l'insouciance de beaucoup de gens devrait nous inquiéter à ce jour, car Paul n'a rien emporté avec Festus. Mais cet endroit témoigne que de nombreux discours sont passés dans le traitement de la question, dont Luc ne fait aucune mention. Car il n'avait encore rien dit de Christ, et pourtant cette dernière narration montre que Paul a sérieusement supplié les Juifs de sa mort et de sa résurrection. Ce qui ne pouvait pas être, mais il doit avoir besoin de comprendre les principaux points de l'Évangile. Par conséquent, je suppose que Paul a traité ainsi la question, que lorsqu'il avait réfuté les fausses accusations des Juifs, dont ils allaient le charger devant le gouverneur, ayant eu l'occasion de le faire, il a commencé par la suite à parler librement du Christ.

" Impune violari ." il a violé impunément.

" Acsi quis fabulas narraret ," comme si on leur racontait des fables.

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