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24. dit Festus d'une voix forte. Ce cri que fait Festus montre à quel point la vérité de Dieu prévaut sur les réprouvés; à savoir, bien que cela ne soit jamais aussi clair et évident, mais il est foulé aux pieds par leur orgueil. Car bien que ces choses que Paul avait alléguées hors de la loi et des prophètes n'aient rien en elles qui ressemblât à la folie, mais soient fondées sur une bonne raison, cependant il attribue la même chose à la folie, non parce qu'il voit quelque absurdité, mais parce que il refuse les choses qu'il ne comprend pas. Rien n'était plus insensé ou plus désagréable que les superstitions des Gentils, de sorte que leurs grands prêtres avaient honte pour de bonnes causes de prononcer leurs mystères, dont la folie était plus que ridicule. -

Festus admet que l’apprentissage était emballé - (625) dans le discours de Paul; néanmoins, parce que l'évangile est caché aux incroyants, dont Satan a aveuglé l'esprit, (2 Corinthiens 4:3), il pense qu'il est un malade du cerveau dont la prise en main est très importante. Si bien qu'il ne peut pas se moquer de lui et le mépriser ouvertement, il est pourtant si loin d'être ému ou touché intérieurement, qu'il le considère comme un homme frénétique et d'une folle curiosité. Et c'est la cause qu'il ne peut pas oublier pour marquer ce qu'il dit, de peur qu'il ne le rende fou aussi; autant à ce jour fuient la parole de Dieu, de peur de se noyer dans un labyrinthe. Et ils pensent que nous sommes fous parce que nous posons des questions sur des sujets cachés, et devenons ainsi gênants pour nous-mêmes et pour les autres. C'est pourquoi, étant avertis par cet exemple, demandons à Dieu qu'il nous montre la lumière de sa doctrine, et qu'il nous en donne un avant-goût, de peur que, à travers l'obscurité et la dureté, il ne devienne peu recommandable, et enfin l'orgueilleuse répugnance se brise. dans le blasphème. -

" Reconditam eruditionem ," recondite érudition.

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