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9. Quand la navigation était désormais menacée. Il ne veut pas seulement dire que les vents étaient alors contraires, mais aussi que le temps de l'année n'était pas alors commode, ce qu'il exprime plus clairement par la suite, quand il dit que le jeûne était passé; car je pense que ce mot a été ajouté à titre d'exposition, pour noter la fin des récoltes. Je ne passe pas non plus pour cela, que ce temps solennel de jeûne, dont Luc parle, était étrange au centurion et au reste des marins; car il note les époques de l'année selon la coutume des Juifs. De plus, il ne faut pas douter mais que c'était la récolte [d'automne] rapide. Bien que je ne sois pas de leur avis, je pense que c'était l'un des quatre jeûnes que les Juifs ont décidés après l'emmener à Babylone. Car Luc n'aurait pas posé simplement, sans ajouter aucune distinction, le troisième jeûne, qui était au septième mois, car il n'était pas plus célèbre que les autres, étant commandé d'être observé à cause de la mort de Godolia, et à cause de la destruction du reste du peuple. Encore une fois, je ne peux pas dire si cette coutume a été conservée par les gens après leur retour. Il est plus probable qu'il parle de la fête de l'expiation, où le Seigneur leur a commandé d'humilier leur âme pendant sept jours. Et ils commencèrent le dixième jour du septième mois; où en partie septembre et en partie octobre sont maintenant d'accord (Lévitique 16:29). Par conséquent, comme ils étaient maintenant entrés en octobre, on dit, non sans raison, que la navigation était en danger à ce moment-là. Mais si vous vous référez à la faim, (comme certains le font), je ne vois pas quel sens peut en être tiré; car ils avaient encore du blé dans le bateau, de sorte qu'ils n'avaient pas besoin d'être affamés. Et pourquoi devrait-il dire que le temps du jeûne volontaire est passé? De plus, il apparaîtra par la suite par le texte, qu'ils ont donc été exhortés par Paul à rester parce que l'hiver était proche, dont l'acuité [la sévérité] sert à fermer les mers. Car s'il était assuré que Dieu gouvernerait le bateau, il ne le tenterait pas à l'improviste en se hâtant trop. -

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