Commentaire Biblique de Jean Calvin
Actes 5:12
12. Il revient à des miracles d'une autre sorte, qui sont plus propres à l'Évangile; à savoir, par quoi le Christ déclare non seulement sa puissance, mais aussi sa bonté; jusqu'à la fin, il peut séduire les hommes avec la douceur de sa grâce. Car il est venu pour sauver le monde et non pour le condamner. Par conséquent, alors que les malades sont guéris et que d'autres sont délivrés des démons, ces bienfaits apportés au corps représentent la grâce spirituelle du Christ; et donc ils sont d'accord avec son bureau naturel (249) que je peux ainsi parler. Ce signe effrayant qui a été montré à Ananias et Sapphira s'est produit extraordinairement (250) Luc dit que l'Église a été augmentée par les miracles, parce qu'ils servent à la foi, (251) (comme nous l'avons dit,) pour en préparer certains, pour en confirmer d'autres. Par quoi cela est prouvé à nouveau, ce que j'ai dit ailleurs que les miracles ne doivent jamais être séparés de la parole. Luc montre la multitude de miracles par ceci, en ce que les malades ont été produits partout, afin qu'ils puissent être guéris. Car Dieu voulait ainsi exposer l'évangile de son Fils, spécialement au commencement; afin que lui, puisse avec certitude témoigner aux Juifs, que cette restauration de toutes choses était présente, qui était si souvent promise, et dans laquelle tout leur espoir reposait, comme ils le prétendaient eux-mêmes, (et font semblant.) bien connu que les canapés étaient certains petits lits dans lesquels les hommes d'autrefois avaient coutume de se reposer à midi. Parce qu'ils pouvaient les réaliser plus facilement, ils y déposaient les malades.
Et ils étaient tous d'un commun accord. Il nous signale qu’ils avaient coutume de se réunir à certaines heures, non seulement pour la doctrine et les prières, mais pour en gagner d’autres au Seigneur, selon l’occasion. Car chaque homme vivait chez lui dans sa propre maison, mais ils y tenaient leurs réunions, car aucun corps de l'Église ne peut assurément continuer autrement. Car si chaque homme veut être son propre enseignant et prier séparément par lui-même, et s'il n'y a pas de réunions et d'assemblées, quelle que soit la qualité de l'ordre et de la nomination de l'Église, elle doit cependant se décomposer et se réduire à néant. Il dit qu'ils étaient tous d'un même esprit, jusqu'à la fin, nous pouvons savoir qu'ils ont tous gardé cet ordre de leur plein gré, qu'aucun homme n'était assez désordonné pour rester à la maison, (252) en négligeant l'assemblage public. Dans lequel ils ont montré un signe, non seulement de modestie, mais aussi de constance. Car ils ne pouvaient pas faire cela sans danger, voir l'endroit était si célèbre. Pour quelle cause, l'accord de tous pour se mettre en danger était d'autant plus digne d'éloges.