7. Les mains des témoins doivent être les premières. Ce n'était pas sans raison que Dieu aurait fait mettre à mort des criminels par la main de ceux dont le témoignage les condamnait. Les anciens n'emploient pas de bourreaux publics, pour qu'il y ait plus de solennité, de modestie et de respect dans l'infliction des punitions. Il enjoint singulièrement cette fonction aux témoins, parce que la langue de beaucoup est trop précipitée, pour ne pas en dire pire, pour qu'ils n'hésitent pas à poignarder les gens verbalement, alors qu'ils n'oseraient pas leur mettre le doigt. C'était donc un excellent remède pour la répression des accusations légères, pour n'admettre le témoignage d'aucun, dont la main n'était pas prête à exécuter la sentence. La lapidation était en effet une sorte de punition triste et horrible; mais il est probable que Dieu en ait fait le choix parce qu'il exigeait l'application de plusieurs mains. Si la pendaison n'avait pas été utilisée, Dieu aurait ordonné en vain que le cadavre d'un homme qui avait été pendu soit descendu de l'arbre avant le coucher du soleil. (Deutéronome 21:23.) Il y avait donc d'autres types de peine capitale; mais quand la terre devait être purgée, comme par une propitiation, par la mort du pécheur, il devait être lapidé par les mains de tout le peuple, car il eût été cruel pour lui d'être tué par une mort persistante, ce qui aurait été le cas s'ils l'avaient lapidé l'un après l'autre. La raison pour laquelle le peuple reçut l’ordre de jeter les pierres avec un seul consentement était qu’il pouvait donner la preuve de son zèle et manifester sa grande indignation que l’adoration de Dieu avait été violée.

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